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The Tale of Ginger and Pickles

Album de Beatrix Potter.

Ginger est un joli chat et Pickles est un brave chien terrier. Tous deux tiennent la boutique à leur nom, Ginger and Pickles. « It was a little small shop just the right size for dolls. » (p. 11) Le petit magasin est très fréquenté et les propriétaires doivent réfréner leurs instincts carnivores. « But it would never do to eat our own customers ; they would leave and go to Tabitha Twitchit’s. / On the contrary, they wold go nowhere. » (p. 16) Par chance pour la clientèle, Ginger et Pickles ne passent jamais de l’autre côté de leur comptoir. La boutique est renommée pour deux choses : les étagères sont richement garnies d’un large choix de produit et, surtout, la maison fait largement crédit. Les clients en profitent éhontément, au détriment des commerçants qui, après avoir mangé leur fonds de commerce, n’ont pas d’autre choix que de mettre la clé sous la porte. Ce malheur commercial fait évidemment le bonheur des concurrents et des opportunistes.

On passe ici d’un humour un peu noir, avec les commerçants qui voudraient manger leur clientèle, à une conclusion assez triste avec la faillite de boutiquiers peu habiles en affaires et trop naïfs. Beatrix Potter a parfois une vision plutôt sombre de l’existence : ceux qui échouent ont tout intérêt à apprendre de leurs erreurs pour ne pas les reproduire.

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The Tale of Johnny Town-Mouse

« Johnny Town-Mouse was born in a cupboard. Timmy Willie was born in a garden. » (p. 9) Nous voici donc introduits auprès des deux protagonistes de cette réécriture du rat des villes et du rat des champs. Par une suite d'événements assez éprouvants, Timmy Willie, campagnol, se retrouve dans le dîner mondain de souris très urbaines. Ses hôtes font tout pour égayer son séjour, mais Timmy se languit de son jardin. Dès qu'il le peut, il retourne dans sa campagne où Johnny vient le visiter. Toutefois, même si les deux amis s'entendent très bien, chacun préfère rester chez soi, au milieu des bruits et des dangers qu'il connaît !



Quel plaisir de voir toutes ces minuscules souris vêtues de beaux brocards et coiffées de haut-de-forme ! J'aime les voir évoluer dans les environnements gigantesques des humains et s'aménager des maisons à partir d'objets insolites. Beatrix Potter crée dans chaque conte un univers minuscule, une bulle charmante dans laquelle on s'évade.
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