Editions Sutton [corriger]

Après avoir lu l’ouvrage de mon frère, Jean-Pierre Cazaux, j’ai eu un pincement au cœur, saisie par l’émotion et la nostalgie du passé, j’ai ressenti l’impérieux besoin de me ressourcer et de retrouver mes origines. Et me voilà transportée au Boucau, ce village ouvrier où nous sommes nés tous les deux et où nous avons grandi. Jean-Pierre est né en 1953 et moi Jacqueline, quatre ans plus tard. Nous avons eu la chance d’être élevés au sein d’un foyer modeste mais chaleureux, avec comme formidables richesses, l’affection de nos parents et notre joie de vivre…



Richement documenté par l’ajout de cartes postales et de photographies, remontant pour certaines au début du XXème siècle, c’est en véritable passeur d’images et de mémoire que Jean-Pierre s’adresse aux lecteurs. Par le biais de ce montage photographique, judicieusement élaboré, il nous raconte l’histoire de deux cités ouvrières, Le Boucau (Pyrénées-Atlantiques) et Tarnos (Landes), deux villes limitrophes et totalement imbriquées tant par leur situation géographique, qu’historique et sociologique.

Il dépeint d’une belle manière Le Boucau qui se situe à l’embouchure de l’Adour ; la jetée sur laquelle les pêcheurs venaient taquiner le gardon ; les rues et les commerces, très florissants au temps de notre jeunesse ; les couralins* amarrés au petit port de plaisance « la Cale ».

Les clichés pris à Tarnos, représentent l’usine métallurgique des Forges de l’Adour, créée par un grand ingénieur originaire de l’Isère, Claudius Magnin, usine qui a favorisé l’emploi et le développement des deux communes.

Merci Jean-Pierre pour ton investissement dans l’histoire locale de nos deux villes, elles restent définitivement liées l’une à l’autre, comme nous le sommes tous les deux par la pensée et par l’amour fraternel !



*le couralin est le nom local d'un type de bateau à fond plat, utilisé depuis des siècles pour les déplacements et la pêche, dans le sud-ouest de la France