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    keleren le 05 décembre 2011
    Comme je le dis, ce n'est qu'un avis personnel. Loin de moi la pretention de m'improviser expert en la matiere.
    Caleb Carr, par exemple, aborde son roman "l'alieniste" sur le ton de la narration, mais l'auteur est notre contemporain. Pourtant, il maitrise parfaitement cet etat d'esprit propre a l'ambiance du New York de l'epoque... Comme quoi, tout depend peut-etre de ton approche a toi.
    Dracula avait ce cote provoc' au moment de sa sortie, qui ne pouvait que plaire.
    Pourquoi est-il rentre au pantheon des grand livres fantastiques? Bah, je n'en sais rien... En tous cas, il m'a plu car je l'ai lu a un moment de ma vie ou il concordait parfaitement a mon etat d'esprit... Le contexte, Carambar, le contexte.
    carambar31 le 05 décembre 2011
    merci kerelen, je pense effectivement, que j'ai contracté un vilain défaut: je ne fais plus l'effort de remettre mes lectures dans le contexte dans lequel elles se situaient.
    je crois que j'ai trop lu de polars et de contemporains depuis un certain temps!
    bonne idée de se remettre un petit peu aux classiques!! lol :-D :wink:
    sylvaine le 05 décembre 2011
    arrivée à la moitié du roman , j'ai enfin accroché à l'histoire , à l écriture ( très typique de la fin qu 19è siècle) .Je suis curieuse de connaître le dénouement ,la manière de faire de ce quatuor de choc mené de main de maître par Van Helsing .Certes ce genre de lecture ne m'est pas habituelle mais sans ce club de lecture je n'aurais jamais, au grand jamais, découvert Dracula , vous imaginez un peu !!!
    Lalynx le 05 décembre 2011
    Avec mes cours qui me laissent de moins en moins de temps et le blocus qui arrive je n'ai pas le temps de lire... J'ai lu environ un quart du livre donc il faudra attendre un bon bout de temps pour voir ma critique, mais j'y arriverai !
    Bibalice le 05 décembre 2011
    Télérama s'inspire de notre club de lecture : http://www.telerama.fr/cinema/vampire-story-1-dracula-1931,75711.php


    Ah ces vampires, suceurs d'articles et de sujets intéressants !
    LiliGalipette le 05 décembre 2011
    Bibalice : Télérama s'inspire de notre club de lecture : http://www.telerama.fr/cinema/vampire-story-1-dracula-1931,75711.php


    Ah ces vampires, suceurs d'articles et de sujets intéressants !


    :lol:
    philo15 le 05 décembre 2011
    J'ai été agréablement surprise. D'abord, de retrouver le style de la littérature anglaise de la fin XIXème que j'afdfectionne. J'ai juste trouver certains personnages un peu mièvres notemment Lucie et Jonathan et l'image de la femme un peu caricaturale, mais nous sommes au XIXème...
    J'ai été aussi surprise par l'histoire, je ne m'attendais pas à ça,
    Dracula est peu présent en fait mais son ombre plane en permanence d'où une tension latente tout au long du roman, Découvrir le vampirisme par journaux interposés, par des regards extérieurs permet de laisser une plus grande place à l'imagination. Place dans laquelle, d'ailleurs, on sut s'engouffrer nombre de scénaristes.
    La fin de cette aventure m'a déconcertée : trop rapide, trop facile. Où est passé l'affrontement escompté après cette course contre la montre ? J'espérais quelquechose de plus palpitant. Heureusement l'épilogue laisse planer une certaine ambiguité et rattrape tout çà.
    En tout cas un classique que j'ai beaucoup aimé et que je ne regrette pas d'avoir découvert.

    Je me laisserai bien tenter par Dracula l'immortel de Drake Stoker, certains d'entre vous l'ont-ils lu ?
    sylvaine le 09 décembre 2011
    :? Ma lecture achevée ,je viens au rapport ! Bon disons que j'ai enfin accroché à l'histoire après le premier quart du livre ,ensuite les personnages intéressants sont entrés en scène , surtout Van Herlng pour lequel j'ai un grand faible ...Une lecture que j'ai trouvé longue ,fastidieuse par moment mais que j'ai achevé .Une description fabuleuse de la société anglaise de la fin du 19ème siècle , la place des femmes dans la société n'était guère différente de celle des femmes de la bourgeoisie française à la même époque .Mon âge certain est sans doute en rapport avec un moindre enthousiasme que d'autres vis à vis de cette oeuvre :) .Ma critique sur babelio
    LiliGalipette le 11 décembre 2011
    Et hop, voici mon avis sur Dracula. Chouette lecture !

    Tout le monde connaît le pitch ! Jonathan Harker, un jeune Anglais, invité par le comte Dracula en Transylvanie, est témoin de choses étranges et effrayantes. Le terrible seigneur se rend ensuite à Londres et fait de Lucy, une adorable jeune fille, sa proie et son esclave. Après la mort de la douce créature, une troupe d’hommes valeureux, mené par le professeur Van Helsing, part à la chasse au monstre jusqu’en Transylvanie, essayant ainsi de sauver Mina, l’épouse de Jonathan Harker. Ce roman est le creuset et la source de toutes les représentations fantasmées des vampires et de leur univers : le mythe du sang comme liquide vital par excellence, l’aspect sensuel et écœurant de la succion, le pouvoir protecteur de l’ail et des objets bénis, etc. etc.

    Voilà pour le fond, je m’intéresse surtout à la forme. Le roman est constitué des différents journaux des protagonistes : ceux de Jonathan et Mina Harker, celui du Docteur Seward, celui de Lucy Westenra et celui de son fiancé, Arthur Holmwood. Il y a également des lettres et télégrammes échangés entre les personnages. D’un écrit à l’autre, le lecteur découvre d’abord les différents personnages et les liens qui les unissent. Au-delà des portraits des personnages se dessine en creux celui du héros, celui que tous traquent, le fameux Dracula. Alors qu’il est le personnage éponyme du roman, aucune de ses pensées intimes n’est dévoilée. Dracula est hermétique, mais il s’insinue partout. L’artifice littéraire que constitue la rédaction de journaux est prétexte au dévoilement de toutes les intimités. Le lecteur, comme Dracula, devient un profanateur et un violeur absolu qui ne connaît pas les limites de la pudeur.

    À mesure que la quête avance et que la chasse au monstre est lancée, les protagonistes lisent les écrits des uns et des autres afin de constituer une somme de connaissances sur Dracula. Mais l’effet secondaire est une nouvelle destruction des barrières de l’intimité. Que le lecteur sache tout des personnages, c’est le principe même de la lecture, mais que les personnages deviennent transparents les uns aux autres, c’est pousser la volonté de savoir et la perversité de la curiosité à un paroxysme certain. « Chacun connaît à présent les secrets des autres et nul ne s’en porte plus mal. » (p. 313) Finalement, le roman de Bram Stoker crée une seule intimité et une seule conscience. Le groupe qui s’oppose à Dracula est une entité multiple, mais dont la pensée est unique et n’a qu’un seul but, détruire le vilain pas beau.

    Le roman s’agrémente de quelques articles de journaux (l’anglais traduit mieux la différence entre newspapers et diary) qui décrivent d’étranges phénomènes, comme une tempête sur Londres ou l’apparition d’une très belle dame aux abords d’un cimetière. L’intrusion d’une réalité supposément objective ne sert en réalité qu’à nourrir les écritures subjectives des personnages qui, même s’ils prétendent faire acte de réflexion, se laissent constamment déborder par leurs émotions et leurs craintes.

    Le plus moins prolixe d’entre eux est Van Helsing, mais ses propos sont toujours fidèlement rapportés par les autres protagonistes. À l’instar de Dracula, c’est parce qu’il produit peu de contenu écrit qu’il semble vraiment puissant. Van Helsing et Dracula ne s’incarnent pas dans l’écriture, mais dans l’action. Le professeur flamand est le seul réel adversaire du comte : les autres ne sont que des sous-fifres, certes dévoués et courageux, mais constamment sceptiques et sujets à des accès d’émotion. Van Helsing est « un philosophe, métaphysicien, un des hommes de science les plus avancés de cette époque, un de ces rares hommes qui, en dépit de son monstrueux savoir, ait gardé un esprit ouvert. Ajoutez à cela des nerfs d’acier, un tempérament que rien ne vient briser, une résolution indomptable, une maîtrise de soi, une tolérance sans pareille et, enfin, un cœur d’or. » (p. 155) Bref, il a tous les traits du héros sotériologique.

    Reste Mina Harker, la deuxième victime féminine de Dracula. Dotée de toutes les qualités qu’une femme peut espérer, elle surpasse la valeur de son sexe : « Cette merveilleuse madame Mina ! Elle a le cerveau d’un homme, d’un homme supérieurement intelligent, […] mais le cœur d’une femme. » (p. 312) Bram Stoker ne cesse d’accumuler les poncifs au sujet de Mina et des talents des femmes. Passé cette écœurante misogynie, il faut reconnaître que Mina se pose en négatif du comte : bien que contaminée et attirée par le chant macabre du vampire, elle reste animée d’une âme pure. Mais en se livrant comme elle le fait au travers de son journal, elle ne peut prétendre au statut fascinant qu’occupe Dracula. Elle reste désespérément humaine et, à mon sens, désespérément insipide.

    Un dernier point sur l’opposition entre l’Occident industriel et rationnel et l’Orient mystérieux et effrayant. Quand Jonathan Harker arrive en Transylvanie, il incarne l’homme moderne issu d’un monde de sciences et s’oppose immédiatement au comte Dracula qui ne vit que par les traditions et le folklore des siècles passés. C’est bien un choc des cultures et des époques qui s’opère. Quand Dracula rejoint l’Angleterre, ce choc se matérialise par la terrible tempête qui s’abat sur le port anglais. Le rationnel recule un peu et perd pied devant tant de puissance occulte. « Vous savez déjà combien l’étrange, ici, peut s’imposer à vous. » (p. 39) Mais les manifestations étranges ne suffisent pas à convaincre. Dracula, c’est aussi un roman de la croyance et du doute. Seul Van Helsing est pétri de certitudes, il est le prophète qui ouvre la voie et les esprits de ses compagnons. « Pensez ce que vous voulez. Ne craignez même pas de considérer l’impossible. » (p. 177), leur dit-il, ou encore « Vous ne croyez pas qu’il existe des forces que vous ne pouvez comprendre – ce qui n’exclut pas leur existence ? » (p. 255) En cela, c’est aussi au lecteur qu’il s’adresse. Van Helsing est l’avatar de l’auteur : dès le début, il détient le sens et le savoir et, même s’il use de précautions pour le diffuser, il n’a de cesse de vouloir convaincre son auditoire. Une fois que cela est fait, la chasse au monstre n’est plus qu’une formalité. Plus que détruire l’ignominie, il s’agit avant tout d’y croire.

    Bon, et après tout ça, est-ce que ce roman m’a plu ? Je dirais que j’ai surtout pris plaisir à lire l’histoire d’un vampire qui soit un vrai méchant et non un adolescent blafard au régime sans protéine. La bit-lit, très peu pour moi, sauf celle où le vampire met du cœur à l’ouvrage !
    Eric75 le 11 décembre 2011
    LiliGalipette : Bref, il a tous les traits du héros sotériologique.

    Ouch ! Merci Lili, j'ai appris un nouveau mot ! :idea: :wink:
    LiliGalipette le 11 décembre 2011
    Eric75019 :
    LiliGalipette : Bref, il a tous les traits du héros sotériologique.

    Ouch ! Merci Lili, j'ai appris un nouveau mot ! :idea: :wink:


    À ton service ! :-D
    DrJackal le 12 décembre 2011
    Même si à côté de Lili ma critique est ridicule voilà, un livre qui dans l'ensemble ne m'a plus plu que ça.

    Bon je pense qu'il n'est pas la peine que je résume se livre connu et reconnu comme classique anglais de l'horreur.
    Qu'en dire (surtout après Lili dont la critique me laisse comme souvent sans mot...)
    Dans l'ensemble j'ai été déçu par cette lecture qui commençais ma fois fort bien.
    le style déjà, j'aurais du m'en oduter vu la période, mais je m'attendais pas du tout à un style très guindé, version romantisme anglais fin 19éme qui m'as très vite rebuté, me lassant au bout d'une dizaine de pages a chaque fois (d'où la longueur à lire ce livre), mais a certain moment je me sentais dans Twilight en bien mieux écrit avec cette ébauche de sentiment mielleux toutes les trois lignes qui m'a relativement vite refroidie, malgré un début prometteur, laissant des frissons dans le dos, et une fin ou il commence à se passer quelque chose.

    Sinon d'un point de vu de l'histoire en elle même, le suspens est la, et le mode d'écriture bien que surprenant avec la lecture par les yeux de chaque personnages, ou la version colonnes de journaux de la presse local, est bien que surprenant très vite immersif dans son genre.
    Les protagoniste...
    Déjà la première chose qui m'a frappé dans se bouquin, c'est cette misogynie latente ou clairement exprimé à chaque page ou presque, entre les phrases du style :" elle a beaucoup de mémoire ce qui est rare chez une femme, et les elle est intelligente elle doit avoir le cerveau d'un homme..." m'ont tout autant refroidi, de même leur côté niais, et sans profondeur ne m'a pas donné envie de m'y attarder plus que ça...
    Les hommes, ba a par van Helsing, (qui bien que d'un point de vue médical même pour l'époque soit complétement à l'ouest mais passons) avais un tant soit peu de fond (peut être parce que c'est l'un des seuls a ne pas écrire lui même l'histoire mais à ce laisser raconter par ses congénères), les autres m'ont limite paru superflues, ils passent la moitiés du livre à se lamenté sur leur vie amoureuse, et la suivante a tournée en rond jusqu'au 100 dernières pages ou il servent vaguement à la traque.
    Dracula par son absence augmente son potentiel mystérieux et effrayant tout au long du roman et nous laisse entrevoir le pire, j'en est presque été déçu quand il meurt, sans avoir réellement "combattu"
    Dans l'ensemble un livre qui m'a déçu par bien des aspect, peut être parce que je m'attendais pas du tout à ça, ou parce que le style ma vite rebuté, enfin ça reste un classique et il mérite d'être connu et reconnu comme tel.
    LiliGalipette le 12 décembre 2011
    DrJackal : Les hommes, ba a par van Helsing, (qui bien que d'un point de vue médical même pour l'époque soit complétement à l'ouest mais passons)


    L'avis d'un vrai doc, ça n'a pas de prix !! :lol: :lol:

    Ta critique est très bien DrJackal, pas de fausse modestie !
    lotusmauve le 20 décembre 2011
    Avec un peu de retard, ma critique sur Dracula est postée :
    http://www.babelio.com/livres/Stoker-Dracula/6490/critiques?tri=dt

    Il ne s'agit pas d'une longue analyse, simplement de quelques commentaires ! ;)

    Merci aux initiateurs de ce Club de lecture mensuel! :) C'est l'occasion pour moi de lire des romans dans des genres différents de ce que je lis habituellement !
    Bibalice le 10 janvier 2012
    Pour les fans de Dracula, notez qu'une soirée aura lieu à Paris en l'honneur de Bram Stoker le jeudi 26 janvier 2011 à partir de 19h à l'Alhambra.

    Au programme :
    - son arrière-petit-neveu viendra présenter Bram Stocker et parlera certainement
    de son propre roman (une suite du roman original )

    -Une adaptation théâtrale : The Mystery of Mr. Renfield & Count Dracula


    http://www.actualitte.com/actualite/culture-arts-lettres/theatre/bram-stoker-vu-par-son-arriere-petit-neveu-31094.htm
    Eric75 le 15 janvier 2012
    Bibalice : Pour les fans de Dracula, notez qu'une soirée aura lieu à Paris en l'honneur de Bram Stoker le jeudi 26 janvier 2011 à partir de 19h à l'Alhambra.

    Il ne faut pas croire l'article, heureusement il s'agit bien du 26 janvier 2012 ! :lol:

    http://www.alhambra-paris.com/index.php?wh=agenda&ev=531#infos
    Bibalice le 16 janvier 2012
    Ahah exact Eric ! Et on remarque au passage que j'ai bêtement copié l'article !
    Toujours se méfier d'Actualitté !





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