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EAN : 9782385012106
116 pages
OXYMORON Éditions (26/08/2023)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Alors que Plock, le compère du terrible Tommy-le-Roux, est toujours introuvable après s’être échappé de Sing Sing la nuit où il devait être conduit sur la chaise électrique, la célèbre détective Miss BOSTON décide de se plonger dans nouveau dossier, le vol de joyaux estimés à trois millions.

En pleine journée, la vitrine de la bijouterie Flippers s’est brutalement enfoncée sous terre.

Miss BOSTON, de passage dans le quartier, attirée pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je poursuis ma découverte de la série « Miss Boston, la seule détective-femme du monde entier » d'Antonin Reschal

Tout d'abord, un petit résumé de la situation. « Miss Boston… » est une série de 20 fascicules de 32 pages, double colonne, publiés à partir de 1910 par Albin Michel afin de surfer sur l'immense succès des traductions des aventures de Nick Carter, le détective américain, qui déferlent sur l'Europe depuis que l'éditeur allemand Eichel a acheté les droits à la traduction quelques années auparavant.

Ce succès a immédiatement, en France, attisé la convoitise et enclenché une autre vague, de clones de Nick Carter, avec, notamment, « Marc Jordan » aux éditions Ferenczi.

C'est dans cette mouvance que s'installe Antonin Reschal (1874-1935) qui, après avoir été Rédacteur en chef de nombreux magazines et écrit des romans « légers », décide de poursuivre son oeuvre dédiée à la femme en créant le personnage d'une femme détective capable de mettre Nick Carter à la retraite.

Certains avanceront que Miss Boston n'est pas la première femme détective, puisque la cousine de Nick Carter, Ida Carter, avait déjà fait son apparition, mais il faut avouer que Miss Boston avait l'avantage, contrairement à Ida, d'être l'héroïne des aventures et non celle qui porte assistance au héros.

Quant à être la seule femme détective, deux ans plus tard apparaîtra Ethel King, une autre femme détective qui partage avec Miss Boston le même prénom.

Bref.

Les 20 fascicules de la série « Miss Boston » sont désormais quasiment introuvables. La preuve, depuis plus de 10 ans je n'ai réussi qu'à me procurer un recueil (sans les couvertures) des 10 derniers épisodes (Albin Michel a rapidement recyclé les invendus en les reliant en deux tomes de 10 épisodes) ainsi que deux épisodes qui avaient été réédités dans un recueil dédié aux enquêteurs de la littérature populaire ancienne.

Désespérant de trouver les épisodes qui me manquent, j'ai décidé de me lancer dans la lecture à partir du 9e épisode.

« L'homme invisible » est le 11e épisode de la série.

Master Flippers, le grand bijoutier, est honoré d'avoir été choisi pour conserver les magnifiques bijoux que la fille du Roi de l'acier qui s'apprête à épouser le neveu du Roi du pétrole.

Bien que Flippers ait pris toutes les précautions, les joyaux sont volés d'une manière incroyable, la vitrine les contenant ayant mystérieusement disparu. À la place, un grand trou…

Miss Boston, qui passait par là, accepte de se charger de l'affaire et de retrouver les bijoux avant que le mariage ait lieu…

Elle demande à se rendre dans les caves et découvre les débris de la vitrine ayant chu après que les traverses soutenant le plancher aient été sciées.

Pour seul indice, elle découvre un ticket de métro, mais ce bout de papier sera suffisant pour la mettre sur la piste des cambrioleurs.

Si les épisodes 9 et 10 pouvaient former une seule et même histoire, celle de la lutte entre Miss Boston et Tommy-le-Roux, on pouvait raisonnablement penser que l'évasion de Plock, le compère de Tommy, à la fin du précédent titre, ferait de cet épisode 11 une suite des précédents.

Il n'en est rien.

Si, effectivement, Plock et son évasion sont évoqués, il n'en sera plus question ensuite dans cette aventure.

Comme toujours, dans ce genre d'aventure où l'action prime sur la réflexion pour une question de praticité et de rythme, l'enquête va avancer grâce au hasard ou à la chance. On ne s'en offusquera pas, question d'habitude.

Le récit est bien rythmé, il faut l'avouer, et, en plus, on retrouve ici tous les fantasmes de l'époque sur les technologies récentes, notamment à travers le passage sur la maison électrique équipée de tout un tas de pièges plus ou moins sophistiqués.

Malgré cela, les bandits poursuivis semblent bien ternes en comparaison de leurs moyens, mais le tour est expliqué par le fait qu'ils ne sont que comparses d'une bande composée de nombreux adeptes dirigés par un chef mystérieux et inconnu de tous.

Bien évidemment, ce récit doit ouvrir sur une lutte prochaine entre Miss Boston et ce fameux chef invisible. Il faudra se plonger dans l'épisode 12 pour savoir ce qu'il en est.

En attendant, cet épisode peut tout de même se lire seul, puisque, comme toujours, Miss Boston triomphe et résout l'enquête en retrouvant les bijoux.

Ce récit possède les mêmes qualités et les mêmes défauts que les épisodes précédents et que les épisodes d'autres séries similaires comme les « Nick Carter » ou les « Marc Jordan ».

Ça se lit vite et bien, c'est rythmé, sans prise de tête, les textes ont pour avantage, pour l'époque, de mettre en avant des technologies encore balbutiantes, mais au centre de tous les fantasmes, mais les personnages sont manichéens, le hasard et la chance guident toujours le héros qui gagne forcément à la fin. Et le héros est sans cesse glorifié par le narrateur qui ne tarit ni d'éloges ni de qualificatifs pour le définir.

Au final, un épisode dans la veine des précédents.
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