Selon Wilfred Douglas Halls, « l’apogée de l’influence catholique fut atteint à la fin de 1940 ». De nombreuses revendications catholiques sont satisfaites. Jacques Chevalier est avant tout un dévot. Les « devoirs envers Dieu » sont réinscrits dans les programmes scolaires. L’instruction religieuse facultative qui revient dans les classes apparaît comme une provocation à l’égard des maîtres.
Le 6 janvier 1941, une loi autorise les municipalités à subventionner directement les écoles libres. Un décret ministériel du 22 février 1941 stipule que les élèves de l’enseignement privé peuvent bénéficier d’une bourse d’étude allouée par l’État. Les circulaires du 15 avril et 18 juillet 1941 réintroduisent le crucifix dans les écoles. La guerre scolaire risque d’être rallumée. Jérôme Carcopino revient sur la décision et réussit à apaiser les esprits.
Les promoteurs de l’enseignement mutuel ne sont pas les seuls à s’intéresser aux aspects matériels de l’enseignement. Les écoles dirigées par les Frères des écoles chrétiennes, qui pratiquent l’enseignement « simultané », sont également concernées. Les éditions contemporaines de la Conduite des écoles chrétiennes, qui en régit le fonctionnement, renferment un chapitre, en réalité fort ancien puisqu’il date de l’édition princeps de 1720, intitulé « De la structure, de l’uniformité des écoles [chrétiennes] et des meubles qui y conviennent », ainsi qu’une annexe spécialement consacrée aux « meubles classiques » à partir de 1823.