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Critique de Asterios


Edward Abbey a la faculté de transformer les mots en images animées. Passant de plans larges sur des paysages désertiques enveloppés d'une lumière blanche éclatante et chaude qui faut ondoyer les montagnes à des plans serrés sur des visages figés et transpirants. On est pas loin du western, tant dans ce qu'il renvoie dans la dureté des personnages, dans la fermeté des visages que dans la splendeur du soleil qui se réverbère sur la roche nue.

Dans ce cadre sec et désertique, le vieux Vogelin ne s'en laisse pas conter, malgré les efforts déployés par le gouvernement pour qu'il quitte son ranch, il est déterminer à y rester jusqu'au bout et à ne se laisser adoucir par aucun argument. L'idée que sa propriété serve de terrain d'essai à des missiles ne le séduit pas vraiment, d'autant plus qu'il a la ferme intention de finir ses vieux jours chez lui tout comme ses ancêtres.

A ses côtés, ses indéfectibles alliés en les personnes De Lee, et de son petit fils Billy. Ce livre relate aussi cette histoire d'amitié sans compromis, de fidélité et de l'intimité qui se crée entre lui et Billy. Une relation émouvante jusqu'au bout qui met en avant la transmission intergénérationnelle des valeurs familiales.

Un livre jusqu'au boutiste plein de charme qui véhicule les termes chers à Abbey que sont la résistance, l'insoumission à l'autorité, et la préservation de l'environnement. Lut quasiment d'une traite tellement j'ai été pris par l'atmosphère, ce texte se lit très facilement.

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