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Comme tout les ans, le jeune Billy Vogelin Starr vient passer l'été sur le ranch de son grand-père, au coeur du bassin de Tularosa, désert de Chihuahua, Nouveau Mexique. Sur ces terres arides où rien ne pousse, le patriarche élève vaches et chevaux aidé par Eloy et Cruzita, les employés du ranch et son ami Lee, cow boy adulé par le petit Billy qui se rêve en dur à cuir en Santiag et Stetson.
Pourtant cette année, Billy le sent, quelque chose tracasse son grand père. Il ne tardera pas à découvrir que l'armée américaine, désireuse d'étendre son champs de tir de missiles voisin, à la main mise sur le ranch familial.
John Vogelin, vieil homme obstiné à l'esprit contestataire (tiens ça ne vous rappelle pas un certain auteur ?) ne veut pas céder ses terres; s'ils veulent l'exproprier, il faudra le sortir de chez lui les pieds devant...
Dès les premières pages j'ai été immergée et totalement conquise par les terres rocailleuses et poussiéreuses du ranch Vogelin, parsemées de yuccas, de buissons de mesquite et de genévriers, dominées au loin par la majestueuse silhouette des Guadalupe montains et, plus près, par le sommet de Thieves' Peak, « montagne des voleurs », volée par le gouvernement aux fermiers qui l'avaient volée aux indiens, eux-mêmes l'ayant volée aux coyotes et aux aigles...
C'est beau comme du Édward Abbey, avec ce petit quelque chose de plus émouvant, de plus personnel peut-être, un supplément d'âme qui teinte cette lecture de l'aura nostalgique propre à l'enfance, et qui m'a profondément touché.
Le personnage du vieux rancher libertaire et borné est formidable, sans que le trait ne soit trop forcé.
Mi western, mi roman initiatique, ce livre avait tout pour me plaire : la sécheresse du désert, la nature sauvage et grandiose, l'écriture lumineuse, l'humour et l'intelligence d'un grand conteur; J'y ai trouvé en plus l'émotion romanesque qui manquait peut-être à Desert solitaire pour achever de me convaincre.
Un beau coup de coeur.
Critique de musaraneus
Comme tout les ans, le jeune Billy Vogelin Starr vient passer l'été sur le ranch de son grand-père, au coeur du bassin de Tularosa, désert de Chihuahua, Nouveau Mexique. Sur ces terres arides où rien ne pousse, le patriarche élève vaches et chevaux aidé par Eloy et Cruzita, les employés du ranch et son ami Lee, cow boy adulé par le petit Billy qui se rêve en dur à cuir en Santiag et Stetson.
Pourtant cette année, Billy le sent, quelque chose tracasse son grand père. Il ne tardera pas à découvrir que l'armée américaine, désireuse d'étendre son champs de tir de missiles voisin, à la main mise sur le ranch familial.
John Vogelin, vieil homme obstiné à l'esprit contestataire (tiens ça ne vous rappelle pas un certain auteur ?) ne veut pas céder ses terres; s'ils veulent l'exproprier, il faudra le sortir de chez lui les pieds devant...
Dès les premières pages j'ai été immergée et totalement conquise par les terres rocailleuses et poussiéreuses du ranch Vogelin, parsemées de yuccas, de buissons de mesquite et de genévriers, dominées au loin par la majestueuse silhouette des Guadalupe montains et, plus près, par le sommet de Thieves' Peak, « montagne des voleurs », volée par le gouvernement aux fermiers qui l'avaient volée aux indiens, eux-mêmes l'ayant volée aux coyotes et aux aigles...
C'est beau comme du Édward Abbey, avec ce petit quelque chose de plus émouvant, de plus personnel peut-être, un supplément d'âme qui teinte cette lecture de l'aura nostalgique propre à l'enfance, et qui m'a profondément touché.
Le personnage du vieux rancher libertaire et borné est formidable, sans que le trait ne soit trop forcé.
Mi western, mi roman initiatique, ce livre avait tout pour me plaire : la sécheresse du désert, la nature sauvage et grandiose, l'écriture lumineuse, l'humour et l'intelligence d'un grand conteur; J'y ai trouvé en plus l'émotion romanesque qui manquait peut-être à Desert solitaire pour achever de me convaincre.
Un beau coup de coeur.
