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Critique de Arthur409


J'ai toujours un peu de méfiance vis-à-vis des auteurs qui réutilisent des héros créés par d'autres romanciers. Est-ce que ce n'est pas une solution de facilité, permettant de profiter de l'aura d'un autre écrivain pour se faire soi-même connaître ? J'ai bien peur que ce soit le cas en l'occurrence…
Ce livre aurait pu être un récit d'aventures dans les Caraïbes, ni meilleur ni moins bon que des centaines d'autres, avec de l'action, de l'exotisme, une dose de légendes indigènes et des méchants très méchants… le style d'écriture est agréable, le texte se lit sans ennui, l'action est toujours présente.
Mais pourquoi faire appel à Mycroft Holmes ? Dans l'oeuvre de Conan Doyle, le frère de Sherlock n'a rien d'un aventurier-justicier, c'est surtout un as du raisonnement et de la déduction. Ici, il produit, bien sûr, de temps en temps, des conclusions qui stupéfient tout son entourage, mais ce sont pour moi des péripéties inutiles dans la trame du roman. [Par exemple l'utilisation faite par les malfaiteurs d'un « pendentif funéraire »est vraiment bien compliquée et tellement peu vraisemblable ! ]
Le commentaire du New York Times figurant sur la quatrième de couverture : « Une réussite qui relève du pur génie. Abdul-Jabbar rivalise avec Conan Doyle lui-même. » est pour moi très trompeur.
En tant qu' « Holmesien irréductible et intransigeant », je reste convaincu qu'on ne doit pas essayer de reprendre la plume d'Arthur Conan Doyle. Kareem Abdul-Jabbar, pour exercer son talent de romancier, doit à l'avenir créer et utiliser ses propres personnages.
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