"Ce n'est que beaucoup plus tard que j'eus l'occasion de faire plus intimement connaissance avec l'objet de mes tourments... Ce soir là, ma maîtresse était très en beauté, très féline... Je l'avais souvent vue d'humeur coquine, mais là, rien à voir ! Une fièvre intérieure semblait la consumer, illuminant son regard de manière inhabituelle. Elle chantonnait tout en vaquant à ses occupations... Elle sortait de la douche lorsque je l'aperçus... Comme à chaque fois, j'en eus le souffle coupé. Des perles d'humidité roulaient encore sur le velouté de sa peau... hum mm comme j'aurais voulu les recueillir doucement. Tandis qu'elle se séchait, j'observai ses longs doigts agiles courir sur son corps, faisant saillir les roses boutons de ses tétons durcis, pour ensuite glisser lentement jusqu'à ce minuscule triangle, mon « triangle des Bermudes »... Je l'ai baptisé comme cela, car c'est fou ce que j'aime m'y perdre !!! Le désir la rendait encore plus belle que d'habitude. L'idée que c'était l'envie qu'elle avait de moi qui la mettait dans cet état s'imposa à mon esprit, sans me paraître saugrenue... Pourquoi l'aurait-elle été d'ailleurs ? "
Extrait de "Les mémoires d'un amant"