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EAN : 9782842715007
171 pages
La Musardine (17/11/2011)
2.75/5   14 notes
Résumé :
Public averti.
Lassés de la mièvrerie des recueils de fantasmes féminins et autres récits auto-centrés d'auteures gémissantes en mal de mâles? Nous vous invitons à découvrir Valentine Abé, jeune femme d'une trentaine d'années qui signe avec Histoires pornographiques son premier ouvrage. Des histoires fortes, crues, tranchantes, des personnages pervers et jouissifs, des situations cocasses ou salaces. En 17 nouvelles, Valentine parvient à instiller, à travers ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Sympathiquement érotique.

Recueil de nouvelles sans rapports les unes avec les autres, mettant en scène couples libertins, et inconnus. A deux, à trois, en famille. Un petit florilège.

Marre des bons sentiments, des nunuches en mal de mâle alpha et autres milliardaire dominateur, ce livre est fait pour vous. Érotique, pornographique, le langage est cru, mais sans vulgarité. On est loin d'un Esparbec par exemple. C'est presque (presque hein ? ) poétique.
Quelques scènes dérangeantes (absence de consentement, jeunesse) (pour ne pas employer les mots qui fâchent), mais tant qu'on n'est pas dans l'apologie.
Une prédilection certaine de l'autrice pour la sodomie.
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Ces nouvelles sont des histoires que Valentine Abé écrit pour son amant, dans laquelle est met en scène des amis, mais aussi des inconnus, des couples ou des personnes seules. Comme le titre l'indique, nous allons droit au but, pas de préliminaires ni de paroles superflues, ce qu'il faut ici, c'est du sexe cru, souvent violent.

A deux, trois, ou même plus, en adultes consentants (mais pas toujours), les positions s'enchainent, mais rien ne change. J'avoue ne pas avoir lu ce bouquin en entier, saturée au bout de quelques récits par le « réalisme » de la chose, et surtout par ce qui pour moi ne fut au bout d'un certain temps que répétition. Les femmes sont des grosses chaudasses attendant d'être avilies par les hommes, on pratique l'échangisme et la sodomie à tour de bras (ou plutôt à tour de queue !), les lieux et les personnages changent, certes, mais bon, dit vulgairement, un trou est un trou et rien de neuf sous le soleil… que ce soit dans un café, sur un lit, dans une voiture ou dans les bois.

Je n'ai pas vraiment été choquée (il m'en faut plus, vous commencez à me connaître, fidèles lecteurs !), mais surtout dégoutée. A quoi bon ? Je ne vois pas l'intérêt d'une telle lecture, qui pour moi ne me procure pas une once de titillement érotique, ne vient pas chatouiller ma libido ni réveiller mes pulsions certes un peu endormies par 15 ans de mariage. J'ai simplement été rebutée par la nouvelle mettant en scène un enfant face à une femme qui lui fait une turlute… Que des adultes s'amusent, ok, mais qu'on fasse intervenir les enfants, là, blocage ! Viol, inceste et pédophilie sont des territoires sur lesquels il est dangereux de s'aventurer, ne serait-ce qu'en écriture, et même ma plutôt grande ouverture d'esprit n'a pas su résister.

L'ensemble m'a semblé pervers et dévoyé, et j'ai trouvé que l'écriture était délibérément crue pour faire réagir. On se croirait devant un porno de Canal +, mais un porno bas de gamme, plus crade qu'autre chose. Bien sûr, la pornographie et l'obscénité vont de pair et j'étais prévenue par le titre, mais nager ainsi dans le foutre pendant la lecture de tout un roman est plutôt désagréable. Lubricité, mensonges, violences allant jusqu'au viol, toutes les bassesses des humains sont étalées sur ces quelques pages. C'est parfois crédible et puis ça devient risible du fait de l'accumulation. Bien évidemment, ces textes sont fait pour provoquer, faire réagir, mais je persiste et signe : mieux vaut moins de détails techniques et un peu d'enrobage pour donner envie que ces acrobaties minutées et peu ragoutantes qui m'ont donné envie d'aller prendre une bonne douche ! Je ne suis pas capable de dire si ce livre est un bon livre dans le genre, n'ayant pas vraiment ce type de littérature sur ma table de nuit, mais en tout cas, je sais que ça n'est définitivement pas fait pour moi !

Je plains également celles et ceux qui portent en eux de tels fantasmes...

Donc, une lecture que je ne vous conseille pas, à moins d'avoir vraiment envie de découvrir ce genre de littérature...

Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Pour une fois je ne dirais pas du mal de la Musardine. Ce livre est pas mal écrit, les histoires assez excitantes. On passe de bons moment d'une main, d'autres bons moments également de l'autre main.
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Au commencement, bien avoir en tête que cet ouvrage est le résultat déchanges épistolaires entre l'auteur et son amant, ce qui justifiera sans doute le côté très farfelu de certaines histoires...

Le but de ce livre est, sans aucun doute, d'exciter le lecteur... Tout comme dans un film pornographique, la mise en place est très rapide et on en vient très rapidement aux faits! Brutal, un peu... Mais on est là pour ça, nan?



Valentine Abé n'y va pas par quatre chemins et utilise une écriture simple et un langage cru pour nous décrire les différentes mises en scène imaginées par son amant ou elle même!

Pour certaines, ça marche, et plutôt bien, si l'on passe sur le côté crédible de quelques situations...

Pour d'autres, c'est plus dur difficile...

Après "Les présentations" où le ton est donné, on se retrouve "Derrière le paravent" pour une grande scène de pure luxure!!

Chaud chaud!!

"Le cambriolage", même si pas crédible pour deux sous est un moment particulièrement excitant qui fait monter la sauce température!

Malheureusement, elle redescend assez rapidement (la température ^^) avec "La voisine" qui met en scène un enfant... hmmm... moyen!!

Un couac, bon, OK... on continue quand même et on laisse la température remonter!!

Les scènes s'enchaînent, toutes plus hot les unes que les autres, à deux, à trois, dedans, dehors, entre personnes du même sexe, à plusieurs... ça ne manque pas de diversité, même si ça finit par devenir mécanique (mais c'est quoi d'autre, au final, hein??) et un peu "trop" dans le style scénario de film, on retrouve presque le:

- "toc toc"

- "ouiii??"

- "c'est le plombier"

- "entrez!! hmmm... il fait chaud, non??"

- "oh oui, je vais retirer ma salopette avant de vous vérifier la tuyauterie et revisser votre syphon pour travailler à mon aise..."

etc etc etc...



Et puis, d'autres couac...

Rien d'excitant pour toute personne "normale", je pense... Un enfant et une adulte, un viol, un inceste... Très peu pour moi!

La provocation, d'accord, mais là...



Dommage!! Sans ces quelques scènes vraiment trop glauques à mon goût j'aurais qualifier cet ouvrage de bon stimulant à l'imagination et autres petits jeux pas désagréables!

Le point positif: les histoires sont courtes, on peut donc en sauter passer certaines, et comme elles n'ont comme lien que leur nature d'échange entre deux personnes, aucun risque de perdre le fil!
Lien : http://la-ronde-des-post-it...
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Un langage cru dans un style classique, voilà le ton général d’ « Histoires pornographiques », un roman qui titillera les sens de chacun en tout point, bien ou mal.
Dès le début du livre, le décor est dressé (fallait-il le souligner). Sans passer par quatre chemins, Valentine Abé nous enfonce dans des fragrances obscènes en ne nous épargnant rien. Les dix-sept nouvelles du recueil se suivent et se ressemblent dans le fond mais pas dans les formes. Si le but de chacune des histoires est le même : « exciter le lecteur » (en l’occurrence l’amant de l’auteure à la base) et si les moyens d’y parvenir dans les mots restent les mêmes, un chat reste un chat après tout, le fil conducteur, lui, diffère à chaque fois.
Et à ce niveau, comme souligner précédemment, l’auteur ne nous épargne pas en incluant des scènes de viols, d’incestes et j’en passe… Ce qui est dérangeant, c’est que le lecteur est ici censé jouir de ses scènes (si cela reste bien le but premier) et doit en profiter. Personnellement, à la lecture de ces passages, j’ai plutôt été refroidi et n’ai trouvé aucun plaisir à les lire.
Quant aux intrigues, certaines frôlent le burlesque. La façon instantanée d’amener les choses y est pour beaucoup. Mais tel un film pornographique, Valentine Abé reste fidèle au principe du scénario de film X léger et parfois sans fondement. Et puis, le but était de titiller son amant par quelques moyens que ce soit alors… ça passe vraiment.
Et qui dit burlesque, dit humour, sur ce point l’auteure y touche aussi, faut-il le dire, Valentine Abée touche vraiment à tout dans ce recueil.
En définitif, étant donné que nous avons tous une part ténébreuse et un côté vicieux en nous, ce recueil (ou du moins quelques une de ses nouvelles) ne pourra laisser insensible le lecteur (adulte) quel qu’il soit.
Et à coup sûr, « Histoires pornographiques » échaudera les Egos les plus pervers.
Si tel était le but de Valentine Abée, alors sa mission est pleinement réussie.

Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Cette femme vivait seule depuis que son mari était à la guerre. Elle n’avait personne pour s’occuper d’elle ou lui rendre visite. L’enfant d’abord ressentit un grand malaise d’être ainsi regardé, et puis peu à peu, il comprit que la femme en tirait grand bonheur et que lui-même en était tout chose. Il aimait, en grandissant, le pouvoir qu’il exerçait sur elle ; ainsi se complaisait-il à vivre ici débraillé, prenant un malin plaisir à afficher ses attributs qui poussaient et devenaient parfois féroces sous le regard de la dame. Lui, il ne savait pas encore comment se servir de tout ça.
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Le visage de l’homme est impassible. Tout le temps qu’a duré mon supplice, ses lèvres étaient serrées, il mâchait des mots que je n’entendais pas, je ne sais même pas si cela le faisait bander, je n’y pensais pas un instant.
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En dehors de toutes considérations timorées sur indécence et scabreux, donc en dehors de cette peur du sale, qui n’est bien là qu’une peur qui doit se dissoudre dans les jeux du sexe, dans l’excitation et dans la jouissance, en dehors de cela, la femme doit être un peu préparée.
Vous avez déjà dû entendre votre femme émettre des petits « aïe » ou des petits « doucement » ou finalement des petits « non » ; encore une fois, si vous vous engagez là comme dans n’importe qu’elle pièce, avec en plus votre assurance fatigante, ne vous étonnez pas de vous en voir refuser l’accès.
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Voir vos pantalons boursouflés me donne l’eau à la bouche. Comme une somnambule, je ne peux lâcher mes yeux des bosses qui gonflent entre vos jambes, mes genoux plient, je me traîne jusqu’à vous. Mes mains passent sur vos braguettes dures, mes joues s’y collent avidement. Ma bouche, à travers le tissu, vous sent l’un et l’autre raidir encore. Quand j’ai la main sur l’un, j’ai la bouche sur l’autre, le visage entier se frotte contre vous, comme une chienne qui réclamerait des caresses.
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Détournant le regard, je vous supplie de me prendre, et peu de temps après vous saisissez mes hanches, et votre queue, au bord de ma fente, entre à peine, se retire, je sens votre gland gonflé m’ouvrir, se retirer, le ventre tendu, vous me faites patienter et me voilà comme une chienne à vous quémander.
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