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Critique de Carteroutiere


J'ai lu ce livre parce que j'ai découvert par hasard qu'un ami le lisait. Pour la petite histoire, il s'appelle Zebulon, de la nom de la tribu dont il est fait mention dans le livre et son gendre est... Japonais.

Ce livre, comme tous ceux de l'auteur, est un mélange de roman policier, de symbolisme judaïque et de rapprochements entre judaïsme et d'autres univers, ici le shintoïsme et la tribu des Chiang Min.

Sur le plan du symbolisme, l'auteur touche sa bille : elle connaît bien le sujet.
Sur le plan du roman policier, c'est très moyen : les ficelles sont grossières, les personnages et les situations presque caricaturaux.
Sur le plan du rapprochement entre différents univers, cela devient plus intéressant. J'y ai appris pas mal de choses. J'ai vérifié certaines sources : si les Chiang Min, par exemple, existent et ont de telles légendes, la rapprochement entre judaïsme et shintoïsme est plus spéculatif : ces liens sont basés sur des similitudes entre les légendes et les artefacts archéologiques. C'est ténu et chacun est libre d'y croire ou non.

Un dernier point sur la rapport entre Jésus et les Esséniens qui est affirmé dans le livre. Là aussi, il y a débat. Quelques observations pour en avoir débattu avec des chrétiens spécialistes de la Bible.
D'abord, les rouleaux des esséniens sont postérieurs à Jésus (1 ou 2 siècle après). Qui a influencé l'autre ?
Ensuite, seuls une partie des rouleaux ont été décryptées et publiées. Est-ce qu'on n'a pas cherché à produire que ce qui renforce cette hypothèse ?
Enfin, quel est l'intérêt de cette filiation ?

Tout cela donne un vaste débat, à l'image du reste du livre : à chacun de creuser la question et de se faire son opinion. Donc un livre à lire si vous aimez réfléchir sur ce sujet. A vous ensuite de creuser la question pour vous faire votre opinion.

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