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Critique de polarjazz


C'est un essai assez dense sur la globalisation des échanges marchands et non marchands, sur la captation du capital financier dans les pays occidentaux et la dépendance des plus faibles aux lobbys du Nord.
On y apprend le pouvoir et la grande mobilité des capitaux financiers et la marchandisation de l'être humain. La banalisation a transformé le rapport à la production de biens et de services jusque dans l'organisation des entreprises. L'auteur souligne que la globalisation a entraîné de fait une réduction de l'interventionnisme étatique et une flexibilité accrue du marché du travail. Les entreprises cherchant à baisser les coûts de production en délocalisant dans les pays émergents.
Les acteurs de cette mondialisation sont les firmes et les banques multinationales.
Il est question aussi de la marchandisation de produits culturels entraînant une uniformisation du monde (Mac-do et Disney). Ce qui n'est pas totalement le cas, dans les faits du fait de l'interventionnisme de la société civile.
La globalisation a créée de nouveaux acteurs institutionnels tels que l'Europe, l'Aléna, l'Asean, le FMI, la Banque mondiale. Ils doivent aussi composer avec les ONG de plus en plus présentes.
Elle a aussi occasionné de nombreux progrès et innovations dans les nouvelles technologiques, en informatique, en médecine et dans le même temps a accentué la compétition et aggravé les inégalités.
En conclusion, Cet essai pose plusieurs questions : Est-ce que la modernité va provoquer une nouvelle forme de gouvernance ? Est-ce la fin de l'Etat-Nation et des frontières (quid de l'identité et de la citoyenneté) ? Est-ce la naissance d'un nouvel ordre mondial avec l'apparition de la société civile ?
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