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Critique de marina53


Paul Anderen décide de quitter Paris et sa grisaille pour fuir vers Saint-Malo en compagnie de ses deux enfants, Clément et Manon, ne supportant plus l'absence, le vide dû au départ furtif et incompréhensible de sa femme. du jour au lendemain, Sarah a disparu, sans crier gare, sans un au-revoir. Un véritable déchirement pour cette famille qui n'a rien vu venir. En a-t-elle eu assez de cette vie aux côtés de Paul et des enfants ? A-t-elle rencontré un autre homme ? Combien de temps compte-t-elle ainsi rester sans donner de nouvelles ? Autant de questions qui fusent dans l'esprit de ces trois êtres démunis auxquelles ils ne trouvent aucune explication.
Il est parti avec l'espoir d'une vie meilleure ou plus simplement d'un semblant de vie car tout part à vau-l'eau depuis que sa femme se fait ressentir un peu plus chaque jour par son insoutenable absence.
Il est parti pour tenter de redonner des sourires sur le visage des enfants et des rêves pleins la tête.
Il est parti retrouver les odeurs iodées de son enfance, le vent glaçant et piquant, son frère Alex avec qui il va travailler dans l'auto-école.
Mais peut-on réellement partir en croyant tout laisser derrière soi ?


Au plus près des émotions, des descriptions magnifiées par une plume poétique, Des vents contraires est malgré la noirceur du propos un roman lumineux empli d'espoir, de tendresse et d'amour intense. On compatit pour ces trois êtres cabossés que l'absence de Sarah a mis à mal. Olivier Adam révèle bien ici l'âme bretonne, ses vagues, ses embruns, ses vents, ses remparts malouins...
Des personnages secondaires tous plus ou moins ballottés par la vie renforcent cette idée de combat que chacun livre au quotidien.
Ce roman sent bon la mer, l'envie de fugue, l'espoir, les incompréhensions, les rêves et l'amour...
Ce roman très fort est à la fois sombre, dur et déchirant.

Des vents contraires... qui m'ont emportée...
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