Quelqu'un me regarde, il y a quelqu'un dans mon dos, je me retourne, il n'y a personne, juste le voile que laisse une absence, une ombre qui se retire. Comme le creux que fait ma mère dans mon ventre, comme celui que fait mon enfance. Une empreinte, un fossé, à peine plus, à peine de quoi croire qu'il y eut quelque chose plutôt que rien. p.174
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