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Critique de Ghiblitotoro
Je tiens tout d'abord à dire que j'ai lu ce livre quelques années après son adaptation cinématographique, qui m'a beaucoup touchée. J'avais apprécié la fragilité De Claire, les rapports pudiques qu'elle entretient avec ses parents et cette intrigue simple mais qui comporte un rebondissement inattendu.
Je me suis donc lancée dans la lecture du roman,qui m'a plu pour les mêmes raisons que le film. Toutefois, j'aurais des ajouts à faire quant à l'écriture.
En effet, on ne peut pas dire que ce livre n'a pas de style. Dans certains livres, on n'en voit pas, parce que parfois il n'y a aucune recherche stylique, d'autres fois parce que l'écriture est tellement fluide et colle tellement à la narration qu'elle nous coule dans les yeux sans faire voir ses artifices.
Ici, le style est apparent, au moins à deux endroits, ou de deux façons : le choix de ne pas utiliser de pronom sujet elle (c'est toujours le prénom Claire qui revient en début de phrase) et le recours à l'accumulation.
J'ai apprécié l'accumulation des produits et des marques qui passent en caisse et dans la vie De Claire ; j'ai trouvé que cette figure de style illustrait bien, par contraste, le vide de la vie de la jeune femme. Par contre, j'ai été gênée par ce recours obstiné au prénom Claire en début de phrase. Peut-être était-ce là une façon de centrer le lecteur sur le personnage. Malheureusement pour moi, ça a produit l'effet inverse : une distance s'est créée là où le pronom "elle" m'aurait permis de m'infiltrer.
La seconde faille qui m'a gênée est le paragraphe sur les questions existentielles d'un professeur commençant, Antoine. Hormis les propres réflexions de l'écrivain, je n'y ai pas vu d'intérêt quant à l'intrigue, l'auteur n'ayant jamais fait entrer le lecteur dans le point de vue d'Antoine jusque-là.
Enfin, j'ai trouvé assez grossière l'entrée finale d'une sorte de double de l'écrivain à la fin du livre, jouant sur la mise en abîme du processus créatif.
Ce livre comporte une intrigue intéressante, il nous fait sentir le vide ressenti, cultivé dans une vie après la disparition d'un être cher, mais les ficelles utilisées sont parfois maladroites et très visibles.
Je me suis donc lancée dans la lecture du roman,qui m'a plu pour les mêmes raisons que le film. Toutefois, j'aurais des ajouts à faire quant à l'écriture.
En effet, on ne peut pas dire que ce livre n'a pas de style. Dans certains livres, on n'en voit pas, parce que parfois il n'y a aucune recherche stylique, d'autres fois parce que l'écriture est tellement fluide et colle tellement à la narration qu'elle nous coule dans les yeux sans faire voir ses artifices.
Ici, le style est apparent, au moins à deux endroits, ou de deux façons : le choix de ne pas utiliser de pronom sujet elle (c'est toujours le prénom Claire qui revient en début de phrase) et le recours à l'accumulation.
J'ai apprécié l'accumulation des produits et des marques qui passent en caisse et dans la vie De Claire ; j'ai trouvé que cette figure de style illustrait bien, par contraste, le vide de la vie de la jeune femme. Par contre, j'ai été gênée par ce recours obstiné au prénom Claire en début de phrase. Peut-être était-ce là une façon de centrer le lecteur sur le personnage. Malheureusement pour moi, ça a produit l'effet inverse : une distance s'est créée là où le pronom "elle" m'aurait permis de m'infiltrer.
La seconde faille qui m'a gênée est le paragraphe sur les questions existentielles d'un professeur commençant, Antoine. Hormis les propres réflexions de l'écrivain, je n'y ai pas vu d'intérêt quant à l'intrigue, l'auteur n'ayant jamais fait entrer le lecteur dans le point de vue d'Antoine jusque-là.
Enfin, j'ai trouvé assez grossière l'entrée finale d'une sorte de double de l'écrivain à la fin du livre, jouant sur la mise en abîme du processus créatif.
Ce livre comporte une intrigue intéressante, il nous fait sentir le vide ressenti, cultivé dans une vie après la disparition d'un être cher, mais les ficelles utilisées sont parfois maladroites et très visibles.
