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Critique de Rebka


Rebka
19 septembre 2016
Les démons du passé sont une fois de plus aux trousses d'Olivier Adam, il a beau fuir encore et toujours, se cacher au fin de la Bretagne ou dans n'importe quel bled perdu de France ou de Navarre, ses casseroles le suivent même si elles ne se ressemblent pas (je ne suis pas certaine que cette phrase veuille vraiment dire quelque chose mais ça sonne bien non ? Et puis si, quand même, ça veut dire quelque chose !). Donc oui, les casseroles ne se ressemblent pas, ici elles prennent la forme d'un fait divers politico-sordide, mais elles collent toujours autant aux basques du narrateur, le rendant prisonnier de son passé et l'empêchant d'avancer dans sa vie. On voit bien que derrière les différents personnages de ses romans se trouve toujours un Olivier Adam aux prises avec les blessures de son enfance et qu'il écrit chacun de ses livres pour exorciser quelque chose, pour décrypter les mécanismes de défense que l'on met en place afin de se protéger de certaines vérités. Ce côté là, on le retrouve dans chacun de ses romans et c'est justement ce que j'aime chez lui. Et bien sûr, il décrit aussi très bien “les lisières”, celles des petites villes, des petites vies, des périphéries pavillonnaires uniformes et tristes, c'est même sa spécialité. J'aime aussi chez lui l'idée du “refuge breton” avec ses falaises, ses fougères, ses ajoncs, ses embruns, ses remparts, ses bateaux, ses petits bars et sa librairie. C'est quelque chose qui me parle véritablement car j'éprouve de manière totalement irrationnelle le même sentiment pour cette région…
Par contre, j'ai été un peu déçue par cette lecture, j'ai trouvé les personnages beaucoup trop caricaturaux, j'ai trouvé le narrateur trop détaché, pas attachant du coup, et pour conclure je dirai simplement que la renverse, ce n'est pas renversant (oui bon c'est facile, je sais…). Même si ça se laisse lire. Même si c'est touchant.
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