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Critique de Eric75


Après la mort de son frère (suicide ? accident ?... de toute façon on s'en fout un peu), une bourge totalement insupportable que l'on peut assez rapidement et dès les premières pages qualifier de « tête à claque » est au bord de la crise de nerf. Elle décide pour se refaire une santé de se payer un petit voyage au Japon, pays de la zénitude absolue.
Se lamentant crescendo, fumant clopes sur clopes, accusant les autres de façon assez pathétique d'être responsables de son mal-être, elle parvient à pourrir la vie de sa famille proche, de ses amis, de ses rencontres, et même du lecteur, bref, elle fait ch** tout le monde, et nous sommes donc soulagés lorsque ce livre, heureusement assez court, peut être refermé.
Son mari, un banquier, nage tellement dans le pognon qu'il ne se rend compte de rien lorsqu'elle ne touche plus son salaire, car elle se fait virer comme une malpropre de son job, ce qu'elle lui cache. Elle est virée car, bien sûr, elle emm*** également ses collègues, des extraterrestres évoluant dans un monde du travail caricatural. de toute façon, elle a épousé un con (il n'aime ni la musique, ni les livres, et elle déteste la déco de leur pavillon), ses enfants sont des abrutis (ils ont grandi et n'ont pas voulu rester des bébés), et son frère chéri (aussi barjo qu'elle, on l'apprendra plus tard), a tiré sa révérence sans daigner donner la moindre explication ; il est grand temps pour elle de partir.
Arrivée au Japon, elle est assez désoeuvrée, mais elle parvient quand même à trouver de quoi s'occuper en assouvissant ses besoins sexuels (arrivé là dans l'histoire, je me suis demandé si je n'étais pas victime d'hallucinations, et je me suis pincé) : elle se tape sans état d'âme une gamine dans la piscine de son hôtel, puis un vieux monsieur vendeur de boissons gazeuses sur la plage. Va-t-elle aussi se taper le jeune bonze du monastère ?
Pour intéresser le lecteur à son histoire, Olivier Adam n'hésite pas un seul instant à utiliser un style emphatique et prétentieux, tout aussi insupportable que son héroïne.
Bref, un scénario invraisemblable, des situations peu crédibles, des personnages improbables, une histoire qui ne décolle jamais, une émotion qui reste superficielle, un livre à mettre au pilon, et, en ce qui me concerne, un auteur désormais à éviter. Vous l'aurez compris je pense, je n'ai que moyennement apprécié le coeur régulier.
Mon challenge ABC, lettre A comme Adam, démarre mal, d'une part avec beaucoup de retard, et d'autre part avec ce rendez-vous manqué.
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