Ce n'est pas sans appréhensions que j'ai entrepris la lecture de ce roman iconique de
Douglas Adams qu'est le Guide du voyageur galactique; plus tout jeune – il a été publié en 1979 – et semblant récolter des avis partagés, je me demandais ce que j'allais en penser. Premier volet d'une trilogie en cinq tomes, dès les premières pages j'ai su que j'allais apprécier ce bijou d'humour absurde qui saisit Arthur Dent à un moment fort critique de son existence, alors que sa maison est sur le point d'être démolie pour faire place à une déviation, douze minutes avant que la Terre ne soit elle-même détruite par des extraterrestres ! Arrive sur l'entrefaite son ami Ford Prefect, rédacteur pour le Guide du voyageur galactique - c'est là que l'on voit qu'il est bien pratique de connaître un extraterrestre ou deux -, qui le sauve de l'anéantissement et l'entraîne à sa suite dans des aventures intergalactiques qui vont l'amener à rencontrer des personnages que j'ai trouvé tous aussi intéressants les uns que les autres, qu'il s'agisse du Président de la galaxie Zaphod Beeblebrox, de sa petite amie Trillian ou de Marvin, le robot déprimé, qui m'a bien fait rire. Conquise par ce roman qui interroge le sens de la vie, je compte bien poursuivre la série, en espérant que le charme va continuer d'opérer.
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