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Critique de jainas
Lu en VO.
The Golbin Emperor était cette année un nominé des Hugos Awards et j'en avais lu des commentaires intrigants, ce qui est la raison pour laquelle je me le suis procuré. C'est un roman qui suit la progression d'un jeune gobelin sang-mêlé, exilé en même temps que sa mère et qui se retrouve brutalement propulsé à la tête de l'Empire quand son père et tous ses frères aînés (qu'il n'a jamais vraiment rencontrés) sont tués dans un "accident" de dirigeable, le laissant en première ligne dans la lignée de succession au trône .
Propulsé à la Cour impériale et pour la première fois de sa vie dans une situation de pouvoir, Maia va devoir décider quel genre d'empereur il veut être et prendre ses marques dans sa nouvelle vie... tout en s'assurant que l'enquête sur la mort de son père soit menée comme il se doit.
The Golbin Emperor est une lecture agréable et facile, mais à la réflexion un peu fade. le livre est très centrée autour de l'évolution de Maia en tant que personne, la manière dont il va créer des liens autour de lui, prendre conscience des abus dont il a été victime dans sa jeunesse et parvenir à les surmonter, la manière dont il va devoir gérer les jeux de Cour et les inévitables conspirations... Tout ces aspects sont bien menés, de manière subtile, et s'enchaînent bien dans la lecture, mais avec du recul il manque je trouve le piment qui ferait vraiment décoller le roman, le rendrait beaucoup plus mémorable.
Je me suis également fait la réflexion que The Gobelin Emperor aurait tout aussi bien ne pas être du tout un roman de fantasy. Il a de petits relents de steampunk, mais si on remplaçais les races principales (elfes et gobelins, qui semblent être beaucoup plus proches biologiquement parlant les uns des autres que dans des univers à la Tolkien) par des humains d'ethnies différentes, le roman ne perdrait au final pas grand chose. La Cour impériale dépeinte à d'importantes racines dans les dynasties chinoises et les personnages eussent-ils été humains, The Gobein Emperor aurait été sans problème un roman de fantasy Historique à la Guy Gavriel Kay, simplement en moins richement écrit.
Une lecture agréable et positive pour un après-midi pluvieux, qui s'éloigne de manière rafraichissante de la fantasy classique, mais ce n'est pas le roman qui vous fera déborder de réactions viscérales ou changera votre vision du genre.
The Golbin Emperor était cette année un nominé des Hugos Awards et j'en avais lu des commentaires intrigants, ce qui est la raison pour laquelle je me le suis procuré. C'est un roman qui suit la progression d'un jeune gobelin sang-mêlé, exilé en même temps que sa mère et qui se retrouve brutalement propulsé à la tête de l'Empire quand son père et tous ses frères aînés (qu'il n'a jamais vraiment rencontrés) sont tués dans un "accident" de dirigeable, le laissant en première ligne dans la lignée de succession au trône .
Propulsé à la Cour impériale et pour la première fois de sa vie dans une situation de pouvoir, Maia va devoir décider quel genre d'empereur il veut être et prendre ses marques dans sa nouvelle vie... tout en s'assurant que l'enquête sur la mort de son père soit menée comme il se doit.
The Golbin Emperor est une lecture agréable et facile, mais à la réflexion un peu fade. le livre est très centrée autour de l'évolution de Maia en tant que personne, la manière dont il va créer des liens autour de lui, prendre conscience des abus dont il a été victime dans sa jeunesse et parvenir à les surmonter, la manière dont il va devoir gérer les jeux de Cour et les inévitables conspirations... Tout ces aspects sont bien menés, de manière subtile, et s'enchaînent bien dans la lecture, mais avec du recul il manque je trouve le piment qui ferait vraiment décoller le roman, le rendrait beaucoup plus mémorable.
Je me suis également fait la réflexion que The Gobelin Emperor aurait tout aussi bien ne pas être du tout un roman de fantasy. Il a de petits relents de steampunk, mais si on remplaçais les races principales (elfes et gobelins, qui semblent être beaucoup plus proches biologiquement parlant les uns des autres que dans des univers à la Tolkien) par des humains d'ethnies différentes, le roman ne perdrait au final pas grand chose. La Cour impériale dépeinte à d'importantes racines dans les dynasties chinoises et les personnages eussent-ils été humains, The Gobein Emperor aurait été sans problème un roman de fantasy Historique à la Guy Gavriel Kay, simplement en moins richement écrit.
Une lecture agréable et positive pour un après-midi pluvieux, qui s'éloigne de manière rafraichissante de la fantasy classique, mais ce n'est pas le roman qui vous fera déborder de réactions viscérales ou changera votre vision du genre.
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