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Citations sur Feu pour feu (11)

Du haut de ses quatre-vingts ans, il avait encore le pouvoir de choisir sénateurs et ministres, et de virer les gouverneurs selon son bon plaisir. On ne l'avait pas surnommé pour rien le "parrain des parrains".
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Tu crois qu'on peut tout recommencer ?
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Il était illégal pour des civils de posséder des armes de guerre, mais il avait beau être inspecteur de police, il ne pouvait rien faire d’autre que regarder et faire semblant de ne pas voir.
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Truquer les élections en faveur de son propre adversaire ? Je vais activer mes contacts auprès du président de la Commission pour garantir que l’issue nous sera favorable. La Commission négociera en secret avec eux, mais avec l’information dont nous disposons, Ojo sera contraint de capituler.
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Voyez-vous, acheter les élections, c’est comme devoir colmater un tuyau plein de fuites. Sur chaque million dépensé, seuls quelques milliers de nairas arrivent jusqu’aux destinataires prévus. C’est pour cette raison que nous avons perdu les dernières élections ; nos propres troupes ont volé l’argent qui était destiné à acheter des votes en notre faveur.
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Nous ne pouvons pas laisser ces gens transformer l’État de Lagos en un champ de bataille sanglant à cause de leur avidité et de leur soif de pouvoir. Est-ce donc là le genre de personnes qui vous demandent de voter pour elles ? Des gens capables de s’entretuer, juste pour devenir gouverneurs ? S’ils sont prêts à assassiner leurs propres frères, que feront-ils une fois élus ? Hier, un avion qui s’écrase ; aujourd’hui, une tentative d’assassinat. Jusqu’où iront-ils ? Qui est le prochain sur leur liste ? Notre candidat ? Moi ? Vous, les électeurs ? Ils veulent faire de Lagos une zone de guerre.
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Elle dit que le garçon qu’ils ont tué n’était pas un voleur. C’était son frère. Ici à Lagos, il suffit que quelqu’un crie au voleur et les jeunes des gangs vous tombent dessus et vous tabassent à mort, puis ils vous font flamber, même si vous êtes encore en vie. Elle refuse de rentrer chez elle depuis hier. Elle a peur que celui qui a tué son frère vienne la chercher pour la tuer à son tour.
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Il l’avait rencontrée au Soul Lounge. Elle n’avait pas l’air d’une prostituée ; elle disait qu’elle n’en était pas une. Elle avait un accent, comme quelqu’un qui a fait des études à l’étranger. Elle portait un tailleur ; elle lui avait dit qu’elle sortait du travail, qu’elle était avocate.
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Elle devait avoir la vingtaine. Elle était grande et mince, sa peau chocolat noir était lisse et brillante, ses cheveux courts entortillés viraient au brun clair à leur extrémité. Elle portait une jupe en flanelle blanche avec une grosse rose brodée sur le devant, un bustier sans manches, des ballerines rouges, un foulard rouge au cou et des boucles d’oreilles en corail de la même couleur. Elle parvint à se faufiler et se précipita vers le corps qui ne pouvait plus être sauvé.
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Quelle ironie, songea Ibrahim. Il connaissait ces gens – ceux-là même qui, d’un simple appel téléphonique, pouvaient réquisitionner les services de l’État pour sécuriser leur domicile ; des gens qui avaient le pouvoir de faire muter un officier supérieur dans les régions contrôlées par Boko Haram s’il ne comprenait pas que la mission de la police était de protéger les riches. On lui avait trop souvent demandé de “fournir des agents” pour escorter de sales gosses de riches qui partaient faire la fête avec leurs semblables – des agents de police qui, au lieu de faire leur travail de policier, se retrouvaient à porter les sacs de shopping de maîtresses à la peau blanchie. Il les connaissait comme seul un policier de haut rang pouvait les connaître. De riches criminels, voilà ce qu’ils étaient. Synonymes d’affaires rondement étouffées, d’enquêtes interrompues, d’assassinats, de racket, de vols.
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