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Critique de Boggey


Tout d‘abord merci à #NetGalleyFrance et les Editions Delcourt de m‘avoir permis de lire cette bande dessinée #Àlarrêt .

Sandra Ndiaye côtoie chaque jour le milieu carcéral .
Elle n‘est ni détenue, et ne travaille pas non plus en tant que gardienne pénitentiaire.

Elle propose des ateliers culturels et artistiques afin d‘aider à la réinsertion ces détenus présents dans les prisons françaises.
Elle s‘imagine préparer et réparer leur vie future après l‘incarcération.

Mais très rapidement , elle se rend compte que plusieurs „grippages“ l‘empêchent de réaliser son projet.
Les détenus eux memes sont parfois un frein à leur réinsertion future. Mais également l‘administration pénitentiaire qui agit avec les moyens mis à sa disposition.
Parfois des détenus inscrits des ateliers ne sont pas sortis de leur cellule a temps par manque d‘effectif ou de temps . Parfois car un surveillant décide que tel détenu pourtant inscrit, restera dans sa cellule par punition.

Cette bande dessinée aux illustrations très parlantes , décrit le désarroi de Sandra Ndiaye qui malgré toute sa bonne volonté ne sera que de passage dans cette unité pénitentiaire et ne pourra pas exercer sa mission comme elle l‘entendait au départ de sa carriere.

A qui la faute ?


Aux detenus ?
Qui profitent parfois de s‘inscrire a des ateliers artistiques juste pour croiser du monde dans les couloirs ?
A l‘administration francaise ?
Qui met de cote cette population qui a commis des faits répréhensibles certes sans même chercher à tenter de les remettre dans le droit chemin .

Un sujet très interessant qui d‘appuie également sur l‘ouvrage de Didier Fassin „ L‘ombre du monde : une anthropologie de la condition carcerale“.
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