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Critique de Mimeko
Americanah, c'est le nom que l'on donne aux nigérians expatriés aux Etats-Unis pour y étudier ou y travailler. Un terme à la fois rempli d'espoir d'admiration et d'envie. C'est le cas d'Ifemelu, une trentenaire Igbo qui, à la veille de son retour à Lagos, se remémore les treize ans qu'elle y a passées principalement à Philadelphie.
C'est l'occasion d'évoquer son arrivée pour ses études, les boulots nourriciers, la fréquentation d'autres étudiants, quelques fois intellos bobos, l'entraide avec sa tante qui poursuit ses études de médecine broyée par le rythme et la mentalité individualiste bien éloignée de celle de la famille de province dont elles sont issues, de classe moyenne qui se soutient et cherche à calquer le style de vie occidentale.
La jeune Ifemelu, pour mieux s'intégrer et comprendre la société américaine et les problématiques raciales, créé un blog - Observations diverses sur les noirs américains par une noire non-américaine - où elle épingle avec recul, humour et esprit critique, les préjugés, idées préconçues, difficultés d'acculturations et autres questions raciales s'attachant à distinguer les afro-américains des africains d'Amérique.
Le récit s'attache également au destin d'Obinze l'amoureux fidèle, qui lui aussi tente l'aventure et restera trois ans en Angleterre, près à faire un mariage blanc.
Americanah est une analyse plurielle de l'expatriation et du départ dans lequel Chimamanda Ngozi Adichie évoque les difficultés de réconcilier sa propre évolution et une adaptation aux codes d'une société que l'on a choisie, la concilier avec ses propres valeurs familiales et celles de son pays d'origine et quelquefois les échecs.
Une peinture des sociétés américaines et nigérianes avec comme fil conducteur l'immigration, l'africanité, l'acculturation avec des personnages que j'ai trouvés attachants.
Un roman d'apprentissage instructif sur ces deux sociétés.
C'est l'occasion d'évoquer son arrivée pour ses études, les boulots nourriciers, la fréquentation d'autres étudiants, quelques fois intellos bobos, l'entraide avec sa tante qui poursuit ses études de médecine broyée par le rythme et la mentalité individualiste bien éloignée de celle de la famille de province dont elles sont issues, de classe moyenne qui se soutient et cherche à calquer le style de vie occidentale.
La jeune Ifemelu, pour mieux s'intégrer et comprendre la société américaine et les problématiques raciales, créé un blog - Observations diverses sur les noirs américains par une noire non-américaine - où elle épingle avec recul, humour et esprit critique, les préjugés, idées préconçues, difficultés d'acculturations et autres questions raciales s'attachant à distinguer les afro-américains des africains d'Amérique.
Le récit s'attache également au destin d'Obinze l'amoureux fidèle, qui lui aussi tente l'aventure et restera trois ans en Angleterre, près à faire un mariage blanc.
Americanah est une analyse plurielle de l'expatriation et du départ dans lequel Chimamanda Ngozi Adichie évoque les difficultés de réconcilier sa propre évolution et une adaptation aux codes d'une société que l'on a choisie, la concilier avec ses propres valeurs familiales et celles de son pays d'origine et quelquefois les échecs.
Une peinture des sociétés américaines et nigérianes avec comme fil conducteur l'immigration, l'africanité, l'acculturation avec des personnages que j'ai trouvés attachants.
Un roman d'apprentissage instructif sur ces deux sociétés.
