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Critique de Celinemlire


"J'écris sur mon père au passé et je n'arrive pas à croire que j'écris sur mon père au passé"
(chapitre 30).

Ainsi s'achève le récit de Chimamanda Ngozi Adichie qui écrit sur la perte de son père.
Comment parvenir à encaisser le choc ?
Comment réaliser, intégrer, accepter ce qui peut sembler irréel, impossible : la perte de son papa ?
C'est un long chemin, un parcours semé d'obstacles.
Et cela est d'autant plus difficile à surmonter que Chimamanda vit sur un autre continent, et qu'elle ne peut rejoindre sa famille au Nigéria en raison du contexte sanitaire de 2020.
Comme si la peine, la douleur, la souffrance et la colère n'étaient pas suffisantes, s'ajoute l'impossibilité de trouver un peu de réconfort et d'amour auprès des vivants, des proches, des êtres aimés.
L'auteure traverse (ce qui semble être) une longue période de déni. Elle cherche un sens à une situation qui n'en a pas.
Puis, Chimamanda fait appel à ses souvenirs pour décrire, avec beaucoup de délicatesse, un homme simple, humble, respecté et respectueux.
Elle conte, à travers ses anecdotes de petite fille, d'étudiante et de mère, le soutien d'un père aimant et aimé.
Tout cela est relaté avec beaucoup de pudeur.
Merci à Chimamanda d'être parvenue à mettre des mots sur ce que l'on peut ressentir lors d'une perte si douloureuse que celle de son papa, à décrire la colère qui vous assaille, les sentiments qui vous traversent, les questionnements incessants fasse à toutes les questions organisationnelles et pratiques...
Merci à elle d'avoir souhaité partager cette épisode si douloureux de sa vie.
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