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Critique de JuliaPraden
La couverture et les titres aguicheurs de la table des matières laissent présager une lecture pleine d'humour et accessible. A la lecture, le Dr Yaël Adler nous fait vaciller entre données médico-scientifiques tout juste accessibles au grand public et passages de vulgarisation. Il m'a parfois fallu mener des recherches parallèles pour expliciter certains chapitres - n'étant pas professionnelle du médical - mais globalement le contenu est abordable.
Les sujets abordés sont surprenants et c'est ce qui m'a incitée à le lire : des tabous aux idées reçues en passant par des conseils pratiques, l'auteure présente son point de vue. J'ai apprécié les illustrations chiffrées, les rappels sur le BA-ba de la biologie et la vision moderne de ce "Michel Cymès allemand", qui sort régulièrement du carcan psychanalytique dans lequel les spécialistes français peinent encore à s'extraire lorsqu'il s'agit d'interpréter certains symptômes.
Cela dit, dermatologue de formation, plusieurs sujets sortent du champ de compétence de l'auteure et l'absence de références / sources fait douter de l'exactitude des faits et conseils apportés. Les éléments sociologiques paraissent ainsi amenés de manière maladroite, émanant d'un avis peut-être personnel plus que relevant d'explications scientifiques...
En outre, certains conseils prodigués me semblent assez peu accessibles au grand public, comme le recours récurrent aux techniques incluant du Botox ou encore les ciseaux chauffants pour la coupe des cheveux (?). Certaines incohérences m'ont semblé grossières dans les préconisations, comme le recours au Botox évoqué à plusieurs reprises, pour finir par le présenter comme une "neurotoxine pouvant paralyser les muscles".
Féministe ou non, j'ai perçu en fil rouge de ce livre que sur l'ensemble des tabous présentés, l'auteure conclut que globalement les phénomènes gênants le sont plus pour les femmes que pour les hommes. Elle démontre que ces derniers s'affranchissent plus facilement de ces gênes en société, les transformant parfois en facteurs d'attirance. J'ai apprécié que le Dr Adler révèle des injustices sociales liées au sexe sous un angle nouveau, celui de l'égalité face aux questions médicales taboues.
En résumé, je dirais que cet ouvrage peut être assez riche à consulter en cas de besoin spécifique sur une des "problématiques" abordées, mais je ne l'ai pas trouvé pertinent à lire d'une traite, car trop dense.
Les sujets abordés sont surprenants et c'est ce qui m'a incitée à le lire : des tabous aux idées reçues en passant par des conseils pratiques, l'auteure présente son point de vue. J'ai apprécié les illustrations chiffrées, les rappels sur le BA-ba de la biologie et la vision moderne de ce "Michel Cymès allemand", qui sort régulièrement du carcan psychanalytique dans lequel les spécialistes français peinent encore à s'extraire lorsqu'il s'agit d'interpréter certains symptômes.
Cela dit, dermatologue de formation, plusieurs sujets sortent du champ de compétence de l'auteure et l'absence de références / sources fait douter de l'exactitude des faits et conseils apportés. Les éléments sociologiques paraissent ainsi amenés de manière maladroite, émanant d'un avis peut-être personnel plus que relevant d'explications scientifiques...
En outre, certains conseils prodigués me semblent assez peu accessibles au grand public, comme le recours récurrent aux techniques incluant du Botox ou encore les ciseaux chauffants pour la coupe des cheveux (?). Certaines incohérences m'ont semblé grossières dans les préconisations, comme le recours au Botox évoqué à plusieurs reprises, pour finir par le présenter comme une "neurotoxine pouvant paralyser les muscles".
Féministe ou non, j'ai perçu en fil rouge de ce livre que sur l'ensemble des tabous présentés, l'auteure conclut que globalement les phénomènes gênants le sont plus pour les femmes que pour les hommes. Elle démontre que ces derniers s'affranchissent plus facilement de ces gênes en société, les transformant parfois en facteurs d'attirance. J'ai apprécié que le Dr Adler révèle des injustices sociales liées au sexe sous un angle nouveau, celui de l'égalité face aux questions médicales taboues.
En résumé, je dirais que cet ouvrage peut être assez riche à consulter en cas de besoin spécifique sur une des "problématiques" abordées, mais je ne l'ai pas trouvé pertinent à lire d'une traite, car trop dense.
