"La colère s'empara du Père Noël. Un colère rouge ! Rouge comme une tomate, rouge comme le soleil levant, rouge comme un hippopotame, et même rouge comme un éléphant... bref, il était dans une colère noir."
"En général, ils ne sont pas très sûrs de mon prénom, continuait l'enfant. Parfois ils m'appellent Anatole, parfois Ferdinand, parfois Robinson, parfois même Armelle, en fait, je ne sais pas vraiment comment je m'appelle."
- Non, laissez-le, dit le Père Noël. Laissez-le pleurer, laissez-le s'épancher, laissez son âme s'exprimer, laissez-le jouer sa vie d'enfant oublié, il ne faut pas le déranger.
Il rayonnait, et désormais, il pouvait chanter et jouer toute la gamme des couleurs qui composent la vie. Le rouge de la passion, le jaune éclatant de la joie, l'orangé de la création, le bleu de la liberté, le vert tendre et le rose de l'amour, aucun ton, aucune émotion n'eut plus aucun secret pour lui.