AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de manonlitaussi


Septembre 1963, Maria Rosalia Inzerilla dite l'Amandière meurt à 55 ans. Autour d'elle, les enfants de ses employeurs à qui elle réussit à imposer de publier l'annonce de sa mort. Mais qui est cette femme méprisée à l'origine de beaucoup de rancoeurs ? 

La nouvelle de sa mort est un événement au village. Les commérages vont bon train contre cette femme qui, on ne sait comment a réussi à prendre la main sur un domaine dans lequel elle n'était que servante et à administrer la fortune de ses employeurs. Une femme qui a même réussi à se rapprocher de la mafia.

Dans une première partie, c'est une personne ombrageuse, une méchante mégère qui est décrite à travers les commérages et le questionnement. 

Mais c'est une toute autre femme qui se révèle habilement sous la magnifique plume vibrante de l'auteure.

L'Amandière, on ne la rencontre qu'à travers le regard des autres ainsi que de leurs souvenirs. Mais même outre tombe, elle va réussir à manipuler ceux qui la méprisent. Elle a préparé ses directives et laissé des missives.   

Une histoire et une héroïne fascinante. le lecteur est tenu en haleine par un mystère   et une construction parfaitement maîtrisée qui nous fait passer de personnage en personnage. Une histoire qui avance entre présent,  lettres d'une défunte, souvenirs et cancans de village. 

Ce livre vous plonge complètement dans une ambiance, un village et  une belle galerie de personnages qui lui donne toute sa dimension. 

Et si je n'ai pas directement connue l'Amandiere, je suis tombée sous le charme de cette femme courageuse, astucieuse qui ne s'est jamais laissée démonter malgré sa position.

Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}