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Critique de gonewiththegreen


Daniel est en plein divorce. Journaliste angolais , il se réfugie au bord de la mer, où il retrouvre Hossi le propriétaire d'un hôtel où il a ses habitudes.
En se baignant, il tombe sur un appareil photo d'une artiste qui peint ses rêves. En parlant de rêves, Hossi a la particularité d'apparaître en veste violette dans les rêves d'autrui, dont ceux de Daniel.
Bon , je ne suis pas sur de vous avoir accrochés, mais c'est un roman un peu compliqué à introduire.
Toujours est il que cette immersion dans la vie des rêveurs involontaires est très agréable. le rêve est certes omniprésent, mais le roman est avant tout un cri de liberté contre le despotisme des dirigeants .
L'auteur montre très bien que l'arme favorite du pouvoir est la peur. le peuple ne bouge pas parce qu'il a peur.
Ici, cette peur est contournée par sept jeunes gens qui vont changer la face du pays, bouleverser l'opinion politique .
Ce roman est aussi un support à l'histoire post indépendance (1975) de l'Angola, aux guerres civiles qui ont suivi et le chaos engendré, au poids du colonialisme.
Luanda est réputée pour être la ville la plus chère du monde. On effleure ce monde là, dans les quartiers sécurisés des privilégiés, mais finalement , on côtoie peu le peuple angolais.
On est dans un beau roman fantastique où le rêve permet de nouer une intrigue solide sous fond d'histoire angolaise.
Une belle découverte, originale, comme beaucoup de romans africains.

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