Toute la Provence révolutionnaire se lève avec violence au printemps et à l’été 1792. Contre les aristocrates et tout leur poids social, ce sont à nouveau des dizaines de communes qui attaquent les châteaux, les pillent ou les incendient. Contre les autorités municipales et départementales, jugées trop modérées, s’agite le petit peuple urbain.
Grégoire de Tours, notre principale source, doit ses informations aux relations qu’il entretient avec l’aristocratie gallo-romaine qui maintient dans les villes de Provence les traditions d’une culture antique christianisée. […]
Tout se brouille aux yeux de l’historien vers la fin du VI e siècle. En un temps où la vie des cités s’organise autour de la personne de l’évêque et des bâtiments du groupe épiscopal, l’interruption des listes épiscopales est signe de trouble et de désorganisation.