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Critique de theobservor


Kerr, Parot, D Aillon, d'Estienne d'Orves,…ou comment mélanger histoire et intrigue « policière ».
Ni totalement roman historique, ni totalement roman policier, ni totalement autre chose et pourtant cela suscite une motivation : un intérêt historique, une intrigue bien menée, une évolution judicieuse des personnages, un voyage dans le temps, une écriture fluide.
Décembre 1642, Richelieu vient de mourir après avoir introduit à la Cour Mazarin ; les luttes d'influence sont âpres...
La conjuration des Importants est organisé le 27 mai 1643 par François de Vendôme, duc de Beaufort, et Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, avec plusieurs grands du royaume, pour dépouiller les partisans de Richelieu
Richelieu est donc mort, tous ses détracteurs reviennent sur le devant de la scène alors que ses supporteurs font tout pour garder leur emprise sur le roi. Or, Mazarin monte, le roi se meurt et la reine est nommée régente. Chacun va donc poursuivre ses intérêts propres, même si pour cela il doit attenter à la vie du petit roi ou de son frère. Tout est bon pour gravir les marches du pouvoir et faire chuter ses ennemis. L'intrigue est bien ficelée et sait tenir le lecteur en haleine pour le plonger dans l'Histoire de France
Dans ce contexte, Louis de Fronsac, vient porté aide et assistance à son ami Gaston de Tilly, commissaire à Saint-Germain l'Auxerrois à propos de la mort mystérieuse d'un de ses collègues.
Le principal mérite de ce roman est de nous plonger dans une période de l'histoire de France qui a été assez peu choisie comme cadre de fiction.
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