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Critique de Anmoon


Grâce à Cesar Aira, qui en est originaire, j'ai pu passer un petit moment à Coronel Pringles, bourgade de la province de Buenos Aires, dans l'est de l'Argentine.

Partant du vieux tilleul de la Place auprès duquel son père cueillait les fleurs pour en faire la tisane qui lui permettrait des nuits calmes, le narrateur de ce petit livre (Cesar Aira lui-même ?), dans ce qui pourrait être vu (et lu) comme un long monologue, passe de digression en digression, dans une exploration d'événements et anecdotes de son enfance, en tant que fils unique, à une époque qui a vu le péronisme puis sa fin. Au fil des pages, nous rencontrons donc son père, sa mère, certains camarades, voisins et commerçants, l'écoutons nous décrire
l'endroit où il vit et suivons les méandres des réflexions de cet adulte qui se penche sur son passé.

J'avais été complètement attirée par la couverture de ce livre, sur lequel je suis tombée dans une librairie du Sud-Ouest de la France, lors d'une période de vacances. Je n'avais lu qu'en diagonale le quatrième de couverture, et m'étais assurée de la nationalité de son auteur. Je dois dire que je pensais que ce tilleul aurait une place plus centrale dans le livre que celle d'introduire les pensées en cascade de l'auteur. Peut-être faut-il y voir une vision plus
métaphorique, qui nous fait revenir à ses racines, à la ville qui l'a vu grandir.

Ce petit roman d'un peu plus de 110 pages nous permet en tout cas de découvrir le quotidien d'une petite ville argentine dans les années cinquante, et m'a donné envie de plus me renseigner sur cette période de l'histoire du pays, marquée par Juan Peron (et sa seconde femme, Eva) et le renversement de pouvoir en 1955.

Un livre à lire en tout cas en lâchant prise !
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