Jean à Marcel : « je le sais, le temps ne passe pas ; il ne sera jamais le même pour vous et nous. Pour vous, il est passé ; pour nous, il s’est arrêté. Ton amitié m’aide à croire… non, à toucher le temps présent. »
Bernhard : « Je suis bien, je n’ai pas besoin de mémoire. Je crains que la vérité soit de nature à tuer cette innocence. »
Jean : « Le temps est une table de jeu que tourne un croupier fou. »
Jean à Marcel pour lorsque ce dernier vient pour lui demander d’accueillir Bernhard en espérant qu’il retrouve la mémoire et avoue les exactions qu’il a commises durant la guerre : « « Pourrait l’aider ». C’est trop de douleur pour un conditionnel. Hypothétique. D’ailleurs, pourquoi je discute avec toi. Je ne suis pas là. »
Grands-pas à Bernhard : « Non, tu n’as jamais dérangé. C’est la décrépitude que tu déranges. Avec tant de vie. Dans cette maison. Morte. »