Le Grand Meaulnes a autant de qualités qu'il a de défauts. Si certains moments sont de magiques rêveries, qui enveloppent le lecteur dans lesdites rêveries, bien des moments sont des moments trop personnels, où l'auteur rompt avec le lecteur ; ainsi en est-il du campagnard début de la troisième partie, qui laisse insensible le lecteur. L'épilogue, la mort d'Yvonne de Galais, le premier chapitre peinent aussi à convaincre. J'ajouterai que l'auteur, souhaitant trop causé des émotions en le lecteur, use souvent de procédés artificiels, tels l'usage exagéré des trois points de suspension...
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