J'ai adoré ce "roman" aux airs de chronique. Aaliya, 72 ans, beyrouthine aux cheveux accidentellement bleus est irrésistible tout simplement. Sisyphe des mots, elle traduit un livre par an. Pour elle toute seule. Pour le plaisir. La vraie vie est dans les livres, à ses yeux. Aux miens aussi. Elle se promène et nous promène dans sa ville chérie, sa ville meurtrie. Erudition, modestie, courage, humour, j'ai vécu avec ce livre un vrai compagnonnage. le finir me laisse peinée, comme après avoir quitté un(e) ami(e) cher(e)...
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