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Critique de Patrijob


Aaliya est assurément un personnage comme je les aime.
Beyrouthine dans l'âme, elle nous raconte sa ville et ses nombreuses métamorphoses, son imprévisibilité, ses blessures de guerre.
À 72 ans et à la faveur du premier jour de l'an, elle se penche sur son passé de femme libanaise un brin irrévérencieuse et obsessionnelle.
Ancienne libraire, Aaliya traduit des ouvrages étrangers en Arabe depuis 50 ans mais s'est toujours refusée à les présenter à l'édition.
Elle les conserve dans des boîtes qu'elle empile dans le petit appartement qu'elle loue au centre-ville... Une vie de papier.
Mariée à 16 ans et presqu'aussitôt répudiée à son grand soulagement, non-croyante, elle bouscule les codes et s'en trouve à part, en décalage avec une société qu'elle observe avec détachement.
Ses rapports avec sa famille et particulièrement avec sa mère, sont compliqués.
Elle fuit la compagnie de ses voisines et ne se sent en sécurité que dans son bon vieux fauteuil de lecture.
Seule Hannah a compté pour elle, sa seule intime, la seule à qui elle en a trop dit, partie trop tôt...
Toutes ses pensées sont étayées par de solides références littéraires que j'ai cherché à aprofondir avec beaucoup d'intérêt.
Je me suis vraiment attachée à ce personnage qui, en plus de m'émouvoir, a su me faire voyager et me faire partager la vie des libanais.e.s.
Un coup de coeur, vraiment. 💕
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