Que de tristes coups de coeur ces derniers jours !
le parfum d'Irak m'aura emportée à grand renfort de tweets au fil desquels l'Irak s'effondre sous les guerres à répétition : agression des pays voisins, répliques des Occidentaux, et occupation du pays par les Etats-Unis...Mais aussi la disparition des glaces, plus difficiles à dénicher que la drogue, les frigos qui se vident, la fascination pour une paire de baskets de marque aux pieds d'un petit français, le lent égrenage des cousins qui s'exilent et quittent le pays, et le besoin irrépressible de l'auteur
Feurat Alani de retourner sur place, d'être le témoin de ce qu'il s'y passe, de photographier et de témoigner des inquiétudes face à une occupation qui semblait à première vue libératrice, et de la résistance qui passe par une radicalisation des idées, du conflit.
On rêve de retrouver cet Irak et ses parfums des décennies passées que l'auteur a si bien su fixer dans notre mémoire, et qui semblent s'être évaporés il y a bien longtemps. Quelle tristesse devant cette destruction complète d'un pays, d'une société, d'un peuple.
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