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Critique de ASAI


L'héroîne, Ronit, jeune femme trentenaire, revient sur les terres de sa famille, juive, orthodoxe, à la mort de son père, le rabbin. On comprend que Ronit a fui très jeune une communauté étouffante, étriquée, coincée dans des rites ancestraux (une casserole qui a cuit de la viande ne peut pas cuire des légumes).
Elle retrouve ainsi sa petite amie (une homosexualité pas très en vue dans ce milieu) qui elle s'est rangée aux injonctions et a épousé le cousin, lui aussi obéissant.
En conséquence, nous avons le trio, celle qui sème le trouble, libre et le couple enfermé dans des coutumes ou des moeurs, avec un tas d'interdits ou de préceptes d'un autre siècle, millénaire serait plus juste.
Troubles, émois, souvenirs, regrets, une palette de sentiments peut alors s'étaler.
J'ai plutôt apprécié le début du roman car la mise en place des personnages et surtout des pratiques cultuelles juives orthodoxes est intéressante (et quoiqu'en connaissant certaines, j'en ai découvert d'autres et cela ne m'a pas réconcilié avec les religions en général) et plutôt amusante (écrite avec humour et gentillesse). Ensuite, je me suis ennuyée car les trois protagonistes sont ennuyeux et peu à peu je me suis désintéressée de leurs atermoiements et de leur devenir.
J'ai n'ai pas vu le film et n'ai pas envie de le voir. Il me semble que l'homosexualité féminine a le vent en poupe au cinéma, je ne suis pas sûre que ce soit au service de la tolérance.
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