Il en vient à se détester pour ce qu'il est, qui il aime. Il ne sait plus ce qu'il doit faire. S'il est normal, s'il est détraqué. Il ne sait plus qui a raison. Ses parents l'ont pourtant soutenu dès qu'ils ont su, ses sœurs aussi. Tout cet amour lui a donné la force d'être lui, enfin. Mais au collège, il n'y a pas eu de place pour lui. La violence stagne et la différence n'est pas tolérée. Solal s'éteint peu à peu sous les insultes, les coups et la fureur de ces garçons pour qui aimer un garçon est une abomination.
Solal a fini par se retourner contre lui-même : il hait tout ce qu'il est.
[#17 mai : Journée internationale contre l'homophobiel'homophobie, la transphobie et la biphobie]
Alors, elle dit, elle dit, elle dit. Elle dit tout.