AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gill


gill
18 février 2014
Dans un pays indéterminé, un individu, porteur d'une gigantesque machine à rouler les cigarettes, vient d'arriver dans un manoir aussi sinistre que délabré.
Il a été accueilli très courtoisement par un aimable vieillard qui l'a laissé tenter une démonstration des possibilités de son encombrante machine...avant de lui annoncer qu'il ne fumait pas !
L'aimable vieillard est le professeur Stanislas, le camelot est Timoléon.
Ils vont former une association terrible sur un projet auquel le professeur travaille depuis plus de cinquante ans.
En effet, Timoléon accepte de voyager dans le temps grâce à la machine mise au point par le professeur Stanislas, qui l'expédie à Florence, en 1469, avec pour mission d'acheter "la Joconde" au jeune débutant qu'était alors Léonard de Vinci.
Le voyage se passe bien, mais arrivé à Florence, Timoléon est jeté en prison....
Annoncé dans le 524ème, puis par la superbe couverture du 525ème numéro du journal "Pilote", en novembre 1969, "Time is money" est le point de départ d'un cycle de trois albums.
Il sera suivi de "quatre pas dans l'avenir" et de "Joseph le borgne".
Un court récit de deux pages, intitulé "sale temps", paraîtra dans le 543ème numéro du journal d'Astérix et d'Obélix en avril 1970.
"Time is money", sous-titrée dans sa parution d'origine "une aventure sordidement matérialiste", est un récit drôle, parfois sombre, atypique et fantaisiste.
Fred et Alexis revisite le voyage dans le temps.
Ayant eu vent de l'expression "le temps c'est de l'argent", ils ont creusé, grâce au professeur Stanislas, le concept et lui ont permis de gagner de l'argent avec le temps !
Malgré leur talent, ils ne sont que de vulgaires "mercantiles" !
Plus sérieusement, "Time is money" est un de ces albums qui ont donné, au début des années 70, un nouveau souffle à la bande-dessinée et lui ont permis d'aborder un nouveau pan plus réaliste, plus poétique et peut-être plus "adulte".
"Time is money" est irrésistible et indispensable.



Commenter  J’apprécie          290



Ont apprécié cette critique (28)voir plus




{* *}