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Critique de Cathy74


La Femme du banquier de Cristina Alger est un roman dans l'air du temps : intrigues financières amorales et toxiques, accointances obscènes avec le terrorisme, ravages de pays, massacres d'innocents et assassinats ciblés, sur fond de conflits soigneusement entretenus par les pouvoirs en place et la haute finance.
C'est aussi un roman écrit pour notre temps : addictif, en mode "Page turner", un début flamboyant, une succession de chapitres comme un jeu de pistes, avec galeries de portraits, retournements de situations, descriptions de richesses, luttes de pouvoir… mix éprouvant qui tient en haleine le lecteur jusqu'à la fin - abrupte - et le « happy ending » attendu, même s'il y a quelques victimes collatérales.
C'est encore un roman noir mené, partie par des geek de l'informatique, partie par des journalistes d'investigation (haute caste).
C'est enfin un roman d'amour qui met en scène des femmes émancipées, éduquées quoiqu'un peu naïves, et belles bien sûr, voire décoratives.
Pour ma part, j'ai décroché assez rapidement. En raison de l'écriture lisse, comparée aux enjeux égotiques, aux risques encourus, aux déceptions multiples qui accablent ces coeurs aimants.
Pourquoi une telle mise à distance des émotions, de tels stéréotypes, un univers aussi factice sur un sujet aussi brûlant ? Réalité d'un terrain bien connu de l'auteure ou style littéraire… j'ignore la réponse.

Je remercie Babelio pour son opération "Masse critique" et les éditions Albin Michel pour la découverte de ce livre.
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