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Critique de MarieCzar


Il y a des romans dont je dis que je les trouve mal écrits. Pour celui-ci, c'est plutôt que je n'ai pas aimé.
J'ai toujours eu du mal avec les personnages passifs, et le moins qu'on puisse dire c'est que Nazneen est une femme très passive.
On suit la vie de Nazneen, mariée à 18 ans à un homme de 40 qui vit en Angleterre et voulait une épouse docile. Son quotidien enfermée dans l'appartement d'un immeuble d'une cité ghetto est fait de petits riens.
Chanu, le mari, n'est pas un mauvais homme, il est pétri de contradictions. Il se dit moderne mais refuse que sa femme sorte ou apprenne l'anglais. Il veut réussir mais n'a pas la force de se battre pour sa réussite. Il fustige ceux qui regrettent "le pays" et rêve lui-même d'y retourner.
L'autrice évoque très bien le déracinement et le besoin de recréer une communauté, au risque de créer un communautarisme mal vu. Elle montre aussi l'écartèlement entre l'éducation musulmane bangladaise et les tentations d'une vie libérale anglaise. Elle n'oublie pas non plus la génération suivante qui à la nostalgie d'un pays où elle n'est jamais allée, tout en se sentant (et en étant considérée comme) étrangère dans le pays où elle est née.
C'est un roman intéressant, mais au rythme très lent, trop lent pour moi. J'ai failli abandonner plusieurs fois.
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