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Critique de alberthenri


Voilà, il est là assis sur une chaise de jardin, le regard un peu dans le vague.

Au premier plan, sur une table, une cage avec un perroquet.
Le perroquet, c'est Toto, un cadeau de Lucette.
Céline n'en voulait pas, il a finit par l'adopter, lui apprendre des chansons.
Des animaux, ce n'est pas ce qui manque, les chiens, le chat Bébert, le hérisson Dodard.

Les chiens, ne sont pas que des animaux de compagnie, ils sont là aussi pour "décourager les emmerdeurs".

A Meudon, c'est là que Céline va finir ses jours, et construire, son image d'écrivain maudit "clochard, vieillard dans la merde".

On vient voir le phénomène, des journalistes, des reporters prennent des photos, Céline à sa table de travail, avec ses bestioles.
Céline ne reçoit plus beaucoup d'amis, il n'en a jamais eu beaucoup, il n'en reste presque plus.
Il y a Arletty, la fidèle parmi les fidèles, ce qu'on dit de "Ferdine", elle s'en fout bien, elle ne s'est jamais souciée du "Qu'en dira t'on".

Quand on lui a reproché sa liaison avec un officier allemand, elle a répondu aux donneurs de leçons "Fallait pas les laisser entrer !" et encore "Mon coeur est français, mais mon cul est international" !
Pas étonnant qu'elle ait sympathisé avec le "maudit" Destouches.
lui, il attend la fin, il finira son dernier roman ("Rigodon"), la veille de sa mort, il n'aura pas eu l'occasion d'aller mettre un point final à son voyage au bout de la nuit, par un suicide à la carabine, à la cave.

Ainsi s'acheva le parcours si chaotique et controversé de Louis-Ferdinand Céline, objet de controverses infinies et d'admiration sans bornes.
L'auteur, se situe bien sûr dans la catégorie des admirateurs, et a offert ce superbe livre à ses semblables.
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