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Critique de Mariloup


J'ai une fascination pour les requins, je suis une fan inconditionnelle des Dents de la Mer que je connais par coeur alors ce roman était fait pour moi.
Il y a des théories folles comme quoi des Megalodons existeraient encore à notre époque mais à de très grandes profondeurs de malade dans certaines zones. Réalité ou fiction? L'auteur s'est vraiment inspiré de ça pour l'élaboration de son histoire mais pour moi, le roman reste pure fiction.

Il y a 7 ans, Jonas Taylor est descendu en sous-marin pour faire des tests dans les fosses marines et plus précisément, la fosse Marianne qui se trouve dans l'océan Pacifique, mais quelque chose a fait qu'il est remonté très vite à la surface, causant la mort de ses deux coéquipiers. Depuis, il n'a plus jamais piloté de sous-marin alors que c'était sa passion et bizarrement, il est ensuite devenu paléontologue, océanographe et professeur, se spécialisant dans les créatures marines préhistoriques. Les questions qu'on se pose dès le début, c'est pourquoi a-t-il tout abandonné, qu'a-t-il voulu tant oublier, qu'a-t-il vu? Une jeune japonaise, Terry, fille d'océanographe, va venir bouleverser sa vie en lui rapportant que d'étranges choses se passent dans la fosse Marianne et qu'ils ont tant besoin de son expertise. Il est alors temps pour Jonas de replonger, d'affronter ses plus grandes peurs et de découvrir la vérité!

Le Carcarodon Megalodon est un requin géant préhistorique, étant pratiquement de la taille d'une baleine, existant donc il y a 70 millions d'années lors de la période du Crétacé. Il est surtout connu pour être l'ancêtre direct du Grand Requin Blanc. Voilà, pour la petite infos pratique.
Le Megalodon est la star du roman et il se fait désirer. Il n'apparaît qu'un peu avant la moitié. Mais quand Meg apparaît, tout n'est que désolation et carnage sur son passage! C'est la machine à tuer parfaite qui ne tue pas que pour manger mais aussi pour le plaisir! Et il faut l'empêcher de poursuivre son oeuvre macabre car l'écosystème marin est totalement perturbé par sa présence (les poissons et les mammifères sont terrifiés, on a des échouages massifs, des cadavres d'animaux un peu partout, les baleines qui dévient de leur chemin de migration...) mais pas que, puisqu'elle va aussi prendre goût à la chair humaine!

Vous l'aurez compris, âmes sensibles s'abstenir car c'est vraiment un roman d'horreur! C'est violent, c'est sanglant! Les humains sont victimes du terrible Megalodon mais pas que, et pour l'amoureuse des baleines que je suis, c'était très éprouvant/choquant car ces animaux en bavent tout du long!

On sent vraiment que l'auteur s'est passionné pour les requins, qu'il a fait des recherches sur eux, sur les squales préhistoriques notamment. Je n'ai pas la prétention de m'y connaître à fond mais le peu que je savais, je l'ai retrouvé ici. Il doit aimer aussi tout ce qui a attrait aux transports maritimes et militaires (sous-marins, navires...) car tout est bien expliqué.

Pas besoin d'être super calé en sciences pour lire ce livre, ce n'est pas comme dans Jurassic Park où il faut faire fonctionner ses méninges et avoir des bases solides pour comprendre, Megalodon est très accessible. Trop justement, j'aurais voulu que ce soit plus poussé sur la partie scientifique.

L'écriture est fluide, le rythme est plutôt lent dans la première partie du roman et beaucoup plus précipité dans la seconde; c'est un véritable page-turner et j'ai eu du mal à lâcher le roman. La tension est aussi bien décrite, ça monte crescendo et on ressent bien le stress, la claustrophobie, les angoisses et bien d'autres choses en même temps que les personnages. C'est très visuel, comme si on avait un film sous les yeux. D'ailleurs, le final est explosif, je ne savais plus où donner de la tête avec de l'action à foison avec des réactions en chaîne et un champ de bataille incroyable!

En refermant le roman, je me suis vraiment dit que c'était un peu gros sur les bords quand même car il y a beaucoup de choses improbables. Un minimum de plausibilité aurait été mieux. Par ailleurs, j'ai appris que le film allait finalement être produit et qu'il sortira l'été de l'année prochaine (2018) au cinéma et tout ce que j'espère, c'est que ce ne soit pas une catastrophe comme tous les nanars qu'il y a sur les requins. Il y a vraiment matière à en faire un film d'horreur génial et terrifiant. Il y a une suite car Meg a bien sûr laissé un gros quelque chose derrière elle avant de sombrer et je pense très sérieusement que je la lirais, du moins, le tome 2 car les suivants n'ont jamais été traduits.
Un bon roman pour lire à la plage, tiens, mais je vous préviens, vous aurez peur de faire trempette!
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