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Critique de Desmotsetdesimages
Où quand la théorie rencontre la pratique, ou bien la rude confrontation d'un intellectuel au monde réel.
Un vieux savant qui croit connaître tout sur tout, découvre stupéfait qu'il ne sait rien sur le tigre du Bengale. Pour combler cette lacune, il se plonge avec frénésie dans toute la documentation possible sur cet animal. Puis il se rend dans la jungle indienne, accompagné d' « un jeune homme très simple qui n'avait jamais lu un livre de sa vie [mais qui] connaissait parfaitement la nature qu'il parcourait dans tous les sens depuis son plus jeune âge. » Alors que le jeune homme ne cesse de mettre en garde notre savant à propos du fauve, ce dernier lui coupe systématiquement la parole pour faire montre de son érudition…
… Jusqu'à ce que sa parole à lui soit littéralement coupée.
Un album qui nous offre une belle leçon de sagesse en mêlant habilement érudition, fiction et humour. Ainsi, sur les pages de gauche sont représentés le savoir théorique sous la forme de planches encyclopédiques tandis que sur les pages de droite, on suit le parcours de nos deux hommes dans les profondeurs de la jungle. Une dichotomie remarquablement soulignée par des touches d'orange fluorescent, sur les pages de droite, qui tranchent avec l'encre noire des planches de gauche et ajoutent à la beauté de l'album.
Un docu-fiction absolument sa-vou-reux, drôle et intelligent.
Cela m'a rappelé la morale d'un album que j'aime beaucoup qui se termine par ses mots : « le sage ne connaît vraiment que ce qu'il a vu en entier » (7 souris dans le noir) et le moins que l'on puisse dire, c'est que notre savant aura bien peaufiné ses connaissances sur le tigre de Bengale 🤣.
Un vieux savant qui croit connaître tout sur tout, découvre stupéfait qu'il ne sait rien sur le tigre du Bengale. Pour combler cette lacune, il se plonge avec frénésie dans toute la documentation possible sur cet animal. Puis il se rend dans la jungle indienne, accompagné d' « un jeune homme très simple qui n'avait jamais lu un livre de sa vie [mais qui] connaissait parfaitement la nature qu'il parcourait dans tous les sens depuis son plus jeune âge. » Alors que le jeune homme ne cesse de mettre en garde notre savant à propos du fauve, ce dernier lui coupe systématiquement la parole pour faire montre de son érudition…
… Jusqu'à ce que sa parole à lui soit littéralement coupée.
Un album qui nous offre une belle leçon de sagesse en mêlant habilement érudition, fiction et humour. Ainsi, sur les pages de gauche sont représentés le savoir théorique sous la forme de planches encyclopédiques tandis que sur les pages de droite, on suit le parcours de nos deux hommes dans les profondeurs de la jungle. Une dichotomie remarquablement soulignée par des touches d'orange fluorescent, sur les pages de droite, qui tranchent avec l'encre noire des planches de gauche et ajoutent à la beauté de l'album.
Un docu-fiction absolument sa-vou-reux, drôle et intelligent.
Cela m'a rappelé la morale d'un album que j'aime beaucoup qui se termine par ses mots : « le sage ne connaît vraiment que ce qu'il a vu en entier » (7 souris dans le noir) et le moins que l'on puisse dire, c'est que notre savant aura bien peaufiné ses connaissances sur le tigre de Bengale 🤣.
