p.170.
" On s'en fiche, de moi. "
Il semblait plutôt triste, en disant ça.
Comme s'il s'était résigné au traitement qu'on lui réservait.
p.165.
On ne s'était jamais vraiment intégrés à la classe, et même si la ferveur de nos camarades était contagieuse, on avait depuis longtemps développé une forme d'immunité. Eux étaient surexcités, et nous, nous étions à peine plus enthousiastes que d'habitude. Discuter avec Saeki me le rappelait à chaque fois.
C'est au lycée que je suis tombé amoureux pour la première fois. C'était un amour pur, mais un peu embarrassant, un peu comme un citron confit dans le miel. Les mots qui sortaient de ma bouche étaient doux, mais aussi acides, et amers, me laissant un arrière-goût étrange, indescriptible.