Jérusalem, 29 mars 2002, 3 personnes meurent dans un attentat kamikaze.
Gabriella Ambrosio nous fait partager les heures qui précèdent l'acte désespéré d'une jeune fille en lutte.
L'auteur prend le parti de dire qu'agresseurs et victimes sont des deux côtés, israélien et palestinien. Mais peut-on comme l'auteur, rester dans une position où on 'ne blâme pas, ne juge pas" face à l'enfermement progressif et systématique et l'occupation d'un peuple par un autre, au point de pousser ses enfants à devenir kamikaze ?
Le choix de la couverture par l'éditeur interroge quant au message stéréotypé véhiculé. Lettres du titre rouge sang sur le mur qui sépare territoires israélien et palestinien, devant lequel se faufile une silhouette entièrement voilée de noire telle un fantôme, sensée à priori représenter la jeune palestinienne kamikaze.