Je vous écris de Kaboul...

Une famille sous la coupe des talibans; tout est interdit ou très dangereux. le père puis la mère ne peuvent plus travailler, le frère parvient à fuir aux EU où une soeur a fondé une famille; restent la narratrice et la petite soeur handicapée. La jeune fille est très courageuse et militante des droits de la femme. Elle prend des risques quand, sous prétexte de cours de cuisine, elle rétablit des vérités démentant les propos traditionnels notamment au niveau de la sexualité.
Les américains les ont abandonnés, le monde les oublie. Une relation téléphonique va s'installer après un sos, une française va lui faire garder le moral et l'aider à rappeler au monde que l'Afghanistan vit une violence extrême.
J'ai beaucoup aimé ce roman émouvant et le courage de la jeune fille ainsi que l'empathie de la française

Témoignage essentielle, témoignage d'une détresse incommensurable, témoignage d'une violence inouï contre les femmes.

Traquée depuis le retour des talibans au pouvoir, Khatera est contrainte à la clandestinité avec sa famille. Célibataire, éduquée, féministe, consultante pour l'ancien gouvernement de son pays : cela suffit à faire d'elle une cible.

Ce roman est un cri. Un cri pour que nous n'oublions pas ces femmes invisibles, pour que nous continuons d'aller vers elles, pour entendre le silence assourdissant de leur souffrance.
Ce témoignage fait à deux voix est poignant. le récit alterne la parole de khatera et celle de Maurine, journaliste installée à Paris. Toutes les deux se sentent impuissantes. Leur détresse, leur peur, leur colère, leur détermination, leur courage vivent dans leurs actes. Car Khatera, à l'instar de l'ensemble des femmes afghanes, est privée du droit d'exister en tant qu'être humain. Sa liberté est violée. Elle est exclue de la vie publique, contrainte de rester enfermée chez elle. Elle est interdite d'enseignement, n'est plus autorisée à travailler. Si elle tombe malade, c'est son père ou son mari qui va rencontrer le médecin. Sous la menace constante de la violence (mariage forcé pour toute fille célibataire, même non pubère/arrestations arbitraires, flagellations, tortures et exécutions), elle est frappée par la pauvreté qui touche son pays.
Khatera fait preuve d'une bravoure invisible. Ce livre rend visible la partie de l'humanité dont les talibans veulent nier l'existence. Lire les paroles de khatera c'est crier à ses côtés qu'elle reste vivante. Aidons Maurine à rendre khatera si visible que personne ne pourra jamais oublier qu'elle respire enfermée. Portons ensemble son souffle pour qu'il fasse trembler les hommes au pouvoir dans le monde entier.

N'ayez pas peur de vous jeter à corps perdu dans ce témoignage. S'il est bouleversant, bien sûr, il a aussi une incroyable joie de vivre, de ténacité, leçon de courage, de patriotisme, d'amitié, de féminisme, d'humanité.
Il provoque aussi la colère, la répulsion, l'envie de hurler contre cet obscurantisme qui n'a rien à voir avec la religion. Mais il faut lire ce témoignage qui ne sombre pas dans le pathos mais qui crie la liberté de penser.
Khatera vit à Kaboul, heureuse, libre, militante du droit des femmes, avec une mère journaliste émancipée mais voilà que les Américains repartent et laissent la place au retour des Talibans. Je trouve que leur donner un nom est trop gentil. Ce sont des monstres tout simplement. Comment en est -on là en 2024 ?
Khatera va fuir avec sa famille, se cacher sous la burka, le visage grillagé pour disparaitre, brûler ses papiers d'identité, disparaitre. Tenter de partir à tout prix, sans y arriver. Alors par texto, elle va au hasard, lancer des appels à des journalistes en France qu'elle connait ou pas et c'est Maurine Bajac qui va lui répondre. Maurine, réservée au départ, va être bouleversée par ce que vit Khatera. On suit leur échange, la vie en France et la vie à Kaboul. La liberté et la peur. Comment ne pas comprendre la chance que nous avons ? Là-bas, la femme est mariée à 13 ans, ne va plus à l'école, ne se déplace plus sans un homme à ses côtés. Bien sûr, elle ne pense plus et vit dans l'ombre de la terreur. Maurine va tout faire pour l'aider, contacter ambassades, journalistes etc… mais le pays est fermé, bouclé. Leurs échanges sont la fenêtre ouverte vers l'espoir pour Khatera
On ne sait pas à ce jour ce qu'est devenu Khatera, le livre est publié, sa voix et son courage vibre en nous. Il faut lire ce livre, il faut le diffuser, il faut en parler le plus possible.

Un livre plein d'humanité : une rencontre, une histoire d'amitié rare, un message d'espoir. L'échange entre les deux femmes est puissant, inspirant et riche en émotion. Je n'avais jamais lu de livre sur l'Afghanistan et je redoutais un peu de lire cette histoire. L'Histoire est racontée au travers de la "petite" histoire de la vie des deux auteurs ce qui aide à comprendre la grande et à la vivre de loin mais à leur côté.
Je recommande vivement la lecture de ce livre qui m'a beaucoup touché.

Voilà un livre qui va me marquer pendant un petit moment grâce à la personnalité de Khatera.

Khatera est une jeune femme afghane qui a vu son destin bouleversé avec l'arrivée en août 2021 des talibans à Kaboul. Khatera est tout ce que les talibans cherchent à taire : elle est femme, sportive, cultivée, journaliste, célibataire,… Elle ne réussira pas à partir avec sa famille vers d'autres cieux plus sûrs. Grâce aux réseaux sociaux, elle va faire la rencontre d'une journaliste française (Maurine) et une amitié va se nouer. C'est ce récit que l'on découvre au fil de ces pages.

On va apprendre à connaître Khatera, sa famille, sa survie. Même enfermée derrière sa burqua elle se bat, pour essayer de partir loin de ce pays, pour protéger sa famille ou pour donner un souffle d'espoir aux filles de son villages avec la création d'une école clandestine. Dans ce récit à 2 voix on suit leurs doutes, les moments de faiblesse et la frustration de Maurine de ne pas pouvoir l'aider à sortir de son pays. Ce récit est également empreint d'une grande pudeur car jamais n'est vraiment décrit toute l'horreur de ce régime. Un récit qui devrait être lu par le plus grand nombre puisqu'il parle d'une société qui ne devrait plus être d'actualité au XXIe siècle. Cette société tyrannise son peuple et fait vivre l'enfer aux femmes sous couvert de « religion » et d'un patriarcat d'un autre temps.

Être femme sous la dictature des talibans, c'est le sort des Afghanes et celui de Khatera qui a choisi de témoigner et de se battre pour elle, pour les Afghanes et pour son pays.
Histoire d'amitié et d'humanité dans l'Afghanistan repris par les talibans depuis l'été 2021

Un formidable récit, une grande amitié, une leçon de vie et d'espoir.

Depuis le retour des Talibans, la vie de Khadira n'est plus la même.
Elle et sa famille vivent désormais dans la clandestinité .
Féministe, consultante pour son ancien gouvernement, Khadira a été élevée dans une famille aimante et ou la condition de la femme ne répond pas aux critères des Talibans .

Ils ont bien essaye de fuir ce pays en aout 2021, mais sans succès.
Elle a appelé a l'aide en utilisant son compte twitter.

Et la a eu lieu une rencontre avec une journaliste française de TF1 Maurine Bajac.

Elles ont échange plusieurs messages en toute discretion .
Puis est ne une grande amitié entre ces deux femmes.

Ce récit nous livre ces échanges entre ces deux femmes.
Khadira nous raconte son enfance, ses combats, son education ….
Sa vie….. enfin cette survie depuis que les Talibans ont repris le pouvoir.

J'ai trouve cette lecture très agréable car il montre le combat d'une femme face a cette répression, mais aussi cette volonté de porter secours aux autres femmes enfants et son caractère si positif .

Face a elle , en France son amie Maurine fait tout ce qu'elle peut
pour rapatrier cette famille en France.

Une grande amitie est nee d'un twitt et une belle leçon d'humanité. J'aimerai savoir ce qu'il adviendra de Khadira et de sa famille.

Ce récit est le témoignage de Khatera qui doit se cacher des talibans et continuer ses actions dans la clandestinité.
Via Twitter et par textos, elle tente d'alerter le monde sur ce qui se passe en Afganistan. Maurine Bajac, une jeune journaliste française, lui répond.
Commence alors entre elles deux un échange qui se mue rapidement en amitié. L'une raconte son quotidien et les actions qu'elle met en oeuvre pour aider les jeunes filles du village où elle et sa famille sont réfugiés ; l'autre prend des notes et tente de faire sortir son amie de ce pays.
Puis germe l'idée du livre pour que le monde sache, pour qu'on n'oublie pas ces femmes que les talibans tentent de nier.

La reprise de Kaboul par les talibans, nous l'avons tous vu en une des JT en août 2021.
Mais une actualité en chassant une autre, ce sujet est n'est plus à l'ordre du jour.
Lire ce livre aujourd'hui, c'est ne pas oublier ces femmes afghanes.