C'est en te perdant que je suis partie à ma recherche.
Déraciné, l'émigré comprendrez plus tard qu' il ne sera plus jamais chez lui nulle part. En France, il sera toujours un étranger, au Portugal, il sera celui qui a déserté, que l'on appelle plus volontiers le "Français ", ou celui pour qui l'on éprouve une sorte de mépris ou de la jalousie , du fait de sa réussite.
“Déraciné, l'émigré comprendra plus tard qu'il ne sera plus jamais chez lui nulle part. En France, il sera toujours un étranger, au Portugal, il sera celui qui a déserté, que l'on appelle plus volontiers le « Français », ou celui pour qui l'on éprouve une sorte de mépris ou de jalousie, du fait de sa réussite.
Ce qui le maintenait en vie, c'était de savoir que chaque année, il allait rentrer chez lui et, surtout, qu'il serait enterré, là-bas, sur ses terres sacrées, auprès des siens.”
C est seul qu on fait son deuil, car on est seul quand on ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos absents.
Nos absents sont toujours là, à l'esprit et dans nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de souvenirs
𝖲𝖺𝗎𝖽𝖺𝖽𝖾 𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗍 𝗊𝗎𝗂 𝗇’𝖾𝗑𝗂𝗌𝗍𝖾 𝗉𝖺𝗌 𝖾𝗇 𝗅𝖺𝗇𝗀𝗎𝖾 𝖿𝗋𝖺𝗇𝖼̧𝖺𝗂𝗌𝖾. 𝖢’𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗍 𝗉𝗋𝗈𝗉𝗋𝖾 𝖺𝗎 𝗉𝖾𝗎𝗉𝗅𝖾 𝗉𝗈𝗋𝗍𝗎𝗀𝖺𝗂𝗌. 𝖢’𝖾𝗌𝗍 𝗎𝗇 𝗆𝗈𝗍 𝖾𝗆𝗉𝗋𝖾𝗂𝗇𝗍 𝖽𝖾 𝗉𝗈𝖾́𝗌𝗂𝖾, 𝗆𝗈𝗇 𝖺𝗇𝗀𝖾. 𝖨𝗅 𝗌𝖾𝗋𝗍 𝖺̀ 𝖾𝗑𝗉𝗋𝗂𝗆𝖾𝗋 𝗎𝗇𝖾 𝗆𝖾́𝗅𝖺𝗇𝖼𝗈𝗅𝗂𝖾 𝖾𝗑𝗍𝗋𝖾̂𝗆𝖾. 𝖴𝗇 𝗆𝖺𝗇𝗊𝗎𝖾. 𝖫𝖺 𝗇𝗈𝗌𝗍𝖺𝗅𝗀𝗂𝖾. 𝖫𝖺 𝗌𝖺𝗎𝖽𝖺𝖽𝖾 𝗇𝖾 𝗌’𝖾𝗑𝗉𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾 𝗉𝖺𝗌. 𝖤𝗅𝗅𝖾 𝗌𝖾 𝗏𝗂𝗍.
Un amour de mère. Qui d'autre pourra m'aimer de façon si inconditionnelle sans rien attendre en retour ? [...] Et si on l'a perd, cette épreuve, qui m'aidera à traverser, maman ?
Toutes les dictatures verrouillaient l'instruction. C'était évident, l'école développait trop les consciences politiques, et donc les esprits contestataires.