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Critique de talou61


J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sociale créée au sein du département.
Je voulais le lire depuis longtemps et surtout aujourd'hui où je me lance dans le métier d'écrivain et de biographe familial.

Edité la première fois en 1993, cet essai fut une véritable nouveauté dans le domaine de la thérapie : nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et nous "payons" ou revivons les dettes du passé de nos aïeux.

Il a le mérite de rappeler les études de Freud, notamment, de la découverte du "syndrome d'anniversaire" et du génogramme (arbre généalogique complété des faits importants et des liens significatifs)
Freud parlait déjà "d'âme collective" et Jung d'"inconscient collectif", tandis que Joséphine Hilgard parle de "syndrome d'anniversaire" et que l'origine de l'étude du génogramme remonte à une conférence de Murray Bowen en 1967.
Les secrets, les blessures développés par les ancêtres déterminent les contributions des individus aux comptes de la famille : une répétition sans arrêt des mêmes attitudes, les ressentiments. Les non-dits font tache d'huile et entrainent des zones d'ombres de plus en plus grandes.
Comme si la composition et la structure de la famille étaient répétitives et héréditaires, psychologiquement héréditaires, comme des règles non écrites que chacun suit dans son esprit et dans son corps.
Nous sommes tous les héritiers de cette tradition et de cette histoire.


La lecture fut laborieuse entre des développements sur la psychologie et les différents cas cliniques abordés, mais elle m'a confirmée de cet effet de répétition au sein de ma famille suite à mes recherches généalogiques que je vais décliner en biographie.
Peut-être qu'après les découvertes de l'épigénétique dont je vais publier le compte rendu prochainement, les révélations de ce livre semblent dépassées, centrées sur la psychologie et sans solution d'avenir outre qu'entreprendre une psychothérapie, ou une prise de distance géographique.

Un sentiment de malaise lorsque l'auteur s'improvise "historienne" et écrit de grossières erreurs…
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