Dans ce recueil d'histoires à la belge on retrouve avec plaisir la trépidante ville de Bruxelles. J'ai aimé l'écriture tantôt cruelle tantôt tendre mais toujours acidulée de
Nicolas Ancion.
Mes nouvelles préférées sont sans conteste : « Moi, je dis qu'il y a une justice » (Peut-être parce que j'adore le parfum de la vengeance qui s'en dégage mais qui ne me rend pas sadique pour autant) et «
Haute Pression », qui n'a rien à envier à un excellent thriller. le pire, c'est qu'on arrive même à s'identifier au protagoniste en se demandant ce qu'on aurait fait à sa place.
Autant de remises en question qui nous assaillent en lisant ces courtes histoires qui ne manqueront pas de susciter étonnement, dégoût, révolte mais également tendresse, rire et humanité. Car force est de se l'avouer, dans chaque individu sommeille autant de déclinaisons du clair à l'obscur qui n'attendent que des mises en situation pour faire surface.
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