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Citations sur Tous les oiseaux du ciel (14)

La société, c'est le choix entre la liberté aux conditions d'un tiers ou l'esclavage que l'on s'inflige soi-même.
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Il se dit que le carrelage sous ses pieds était vraiment déprimant. Quelqu'un le lavait tous les jours, et il brillait pendant une heure, le temps de sécher, puis, après le passage de centaines de gamins, il redevenait collant et couvert de traces de cire. Au final, il paraissait sans doute plus sale que si on ne l'avait pas nettoyé.
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- Vous pensez que bruler une sorcière de temps en temps permet de maintenir la cohésion de la société ?
(...)
- En fait, une société qui doit bruler des sorcières pour maintenir sa cohésion ne fonctionne déjà plus, même si elle ne le sait pas encore.
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Ils convirent tacitement qu'ils passeraient la nuit ensemble lors de leur troisième rendez-vous ; Sérafina avait une brosse à dents et des préservatifs dans un étui de son sac à main en vinyle à l'effigie de Twiki, le robot de Buck Rogers. Conseil de pro : éviter de penser à "bidi bidi bidi" quand on fait l'amour la première fois avec la femme la plus belle du monde, au risque de devoir ensuite quelques explications (même si le mouvement qui agite le cadre du lit évoque le rythme de ce "bidi bidi").
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Les enfants, dit Theodolphus Rose avec un sourire, sont des adultes qui n'ont pas encore appris à manipuler la peur.
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C'est dingue ce qu'on peut apprendre sur les gens rien qu'à leurs pieds dit-elle. Les chaussures dévoilent tout.
- Mais pas dans notre cas, dit Laurence. Nos godasses n'ont rien de particulier. Elles n'évoquent rien sur nous.
- Parce que ce sont nos parents qui les choisissent. Tu verras, quand nous seront adultes, nous aurons des chaussures démentes.
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Et oui, une telle merveille d’ingénierie pouvait être à la fois belle et gratifiante. Brillante et robuste. Elle ressentait la même affection pour cet engin que pour les vieilles machines à écrire que vendait la galerie hipster sur Valencia ou pour un joli moteur à vapeur. Ces choses naissaient d’un excès d’orgueil, parce qu’elles finissaient toujours par cesser de fonctionner, ou pire, par tout casser. Mais peut-être que Laurence avait raison et que ces appareils rendaient les êtres humains uniques. Nous fabriquions des machines, de la même façon que les araignées produisent de la soie.
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La librairie ne sentait pas le " vieux livre " moisi et dégageait une agréable odeur de chêne qui devait ressembler, se disait Laurence, à celle des tonneaux de whisky avant que l'on y verse le liquide pour le faire vieillir. C'était un endroit parfait pour prendre de l'âge.
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Paradoxalement, la conscience de soi nécessite de prendre conscience des autres. (...) On ne peut avoir d'individualité sans monde extérieur, le solipsisme revient à ne pas exister.
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Tu n'as jamais compris le secret. Pour agir comme une grosse tarée sans se faire gauler. Tout le monde le fait. Quoi, tu ne pensais pas que les autres étaient sains d'esprit ? Ils sont tous dingues. (...) Mais ils font semblant. (...) Et c'est la définition du mal, ça, de ne pas faire semblant comme tout le monde.
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